«L’Algérie dispose de moyens pour lutter contre la cybercriminalité»

«L’Algérie dispose de moyens pour lutter contre la cybercriminalité»

Interpol Mireille Ballestrazzi“L’Algérie dispose de moyens pour lutter contre lacybercriminalité” déclare Mireille Ballestrazzi, Présidente d’Interpol. Compte rendu.

Au deuxième jour de la conférence d’Interpol à Oran, la présidente de l’Interpol), Mme Mireille Ballesrazzi, a estimé que l’Algérie disposait de moyens pour lutter contre la cybercriminalité. La présidente a indiqué hier dans la conférence de presse que l’ « Algérie est mieux dotée en moyens de lutte contre ce phénomène que d’autres pays dans la région», ajoutant qu’ « Interpol se fixe comme priorité d’assister les pays africains les moins pourvus en moyens techniques».

Elle a également rappelé que l’Algérie entretient des relations de coopération technique avec de nombreux pays d’Afrique, en les faisant profiter de son expertise et de son assistance. «Nombreux sont les pays africains qui sollicitent Interpol pour former des spécialistes pour combattre la cybercriminalité», a encore déclaré la présidente de cette organisation internationale, tout en relevant la difficulté de cette tâche car, a-t-elle précisé, les cybercriminels ne cessent d’adapter leurs tactiques aux développements technologiques.

Enfin, Mme Ballestrazzi s’est félicitée du niveau de modernisation de la police algérienne, la qualifiant d’exemplaire. Concernant les faux médicaments (contrefaits), la présidente d’Interpol, a appelé « Les pays africains à se mobiliser davantage et à intensifier leur coopération pour lutter contre le problème des médicaments contrefaits, qui «font des ravages en Afrique», a-t-elle indiqué. La responsable de l’organisation internationale de la police a relevé que ce phénomène ne cesse de faire des victimes, non seulement en Afrique, mais également en Asie. «Son éradication est devenue plus qu’une priorité pour nous», a-t-elle souligné, au cours d’une conférence de presse, tenue en marge de la 22e conférence régionale africaine d’Interpol. «Il existe actuellement une prise de conscience à l’échelle internationale sur l’ampleur de ce phénomène qui touche directement à la santé et à la vie des personnes, mais également sur la nécessité de le combattre par tous les moyens», a expliqué Mme Ballestrazzi. À ce titre, elle a précisé que des opérations de contrôles combinées et simultanées des frontières seront lancées dans un futur proche dans beaucoup de pays africains touchés par le fléau. «Ces opérations verront la participation de l’ensemble des forces chargées de l’application des lois, la police, les gendarmes, la douane, les gardes-frontières, entre autres», a-t-elle précisé.