La révision de la Constitution est venue parachever les réformes initiées par le président Bouteflika

La révision de la Constitution est venue parachever les réformes initiées par le président Bouteflika

77a216637b2707cb5075adf3b5382e3e_XL.jpgLe membre de l’Assemblée populaire nationale (APN) Zebbar Berrabah a indiqué mardi à Alger que la révision de la Constitution amendée adoptée par les deux chambres du Parlement en février 2016 « est venue parachever le processus de réformes majeures initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».

Dans une allocution prononcée à l’ouverture d’une Journée parlementaire sur « le rôle et la place de l’institution législative dans la Constitution de 2016 », M. Zebbar a précisé que la récente révision de la Constitution « est venue parachever le processus de réformes majeures initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».

Après avoir rappelé que le chef de l’Etat avait veillé à suivre les dispositions de la Constitution par la création d’une cellule de suivi de son application, le député a précisé que « 38 lois, dont des lois organiques, ont été mises en place pour s’adapter à la teneur de la révision ».

Il a, par ailleurs, précisé que l’organisation de cette Journée parlementaire avait pour but d’élargir le débat et le dialogue et de s’inspirer des expériences mondiales couronnées de succès.

Le président de la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l’APN, Ammar Djilani, a, pour sa part, précisé que la récente révision constitutionnelle visait à « réorganiser l’Etat en adéquation avec les mutations de la société algérienne et les développement internationaux ».

La révision de la Constitution a « consacré la séparation des pouvoirs, renforcé le rôle du Parlement, donné à l’opposition une place importante et engagé le Premier ministre à présenter annuellement à l’APN la déclaration de politique générale du gouvernement », a-t-il rappelé, soulignant que l’institution législative « s’appuie sur ces mesures introduites par la révision constitutionnelle pour édifier un Etat fort ».

Le député Lamine Osmani a, de son côté, affirmé que « la volonté du président de la République d’élargir le champ des libertés individuelles et collectives, qui s’est traduite dans la Constitution, était plus forte que la volonté de la classe politique, toutes tendances confondues ».

La députée Bounab Saida a, quant à elle, appelé à « renforcer le rôle du Parlement dans la promotion de la coopération internationale dans le cadre de la diplomatie parlementaire », proposant de laisser aux députés le choix, une fois leur mandat achevé, de réintégrer leur ancien poste, d’occuper un nouveau poste ou de bénéficier de la retraite.

Le dossier de la retraite des députés est pris en charge par le bureau de l’APN

Le dossier de la retraite des députés « est pris en charge » au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué mardi à Alger le vice-président de l’APN, Zebbar Berrabah.

En réponse aux questions des députés concernant ce dossier, lors d’une Journée parlementaire sur « le rôle et la place de l’institution législative dans la Constitution de 2016 », M. Zebbar a précisé que le dossier de la retraite des députés « est pris en charge au niveau du bureau de l’APN ».

« Ne pas compter les années du travail dans le secteur économique, le secteur privé ou dans les activités libérales pour les députés qui ont cotisé régulièrement au niveau des différentes caisses de sécurité sociale », constitue une « injustice » à leur égard, a indiqué M. Zebbar qui a ajouté que le bureau de l’APN « a rencontré le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale pour trouver une solution à cette question en collaboration avec les services du premier ministre ».

Les travaux de cette journée parlementaire ont été sanctionnés par plusieurs recommandations dont, « la nécessité de combler les lacunes enregistrées dans la loi relative au parlementaire afin de lui permettre d’accomplir ses missions convenablement ».

Les députés ont souligné la nécessité « d’introduire dans la loi organique relative au régime indemnitaire, la révision du point indiciaire fixé à 03-08, instituer des primes pour la prise en charge des dépenses consacrées à l’aide allouée au membre du parlement, une prime pour la prise en charge des dépenses de la permanence parlementaire au niveau des circonscriptions électorales et une autre prime concernant les dépenses de la documentation et des recherches juridiques ».

Ils ont également appelé à empêcher l’extension du nomadisme politique aux assemblées élues locales pour préserver leur stabilité et la continuité du service public, « encourager l’adhésion à l’action politique et obliger les partis à former les élus ».