Le processus de lancement de la 3G se précise de mieux en mieux avec des pistes révélées par les opérateurs. En conférence de presse, hier, Joseph Ged, DG de Nedjma Ooredoo, annonce, pour sa part, que “nos clients, dans l’obligation de changer de numéro, n’auront pas à changer de puce et donc n’auront pas à porter deux terminaux ou un terminal à double puce”.
Si cela est valable pour Nedjma Ooredoo, cela semble bien être la tendance qui va valoir chez tous les autres opérateurs. En attendant que cela soit confirmé auprès de Mobilis et de Djezzy, les explications de Joseph Ged viennent de rassurer un tant soit peu le consommateur qui ne réalise toujours pas qu’il va devoir se passer d’un numéro qu’il utilise, pour certains, depuis plusieurs années. Il n’en sera pas obligé en définitive.
Explication : “Il existe des solutions techniques préétablies, indépendamment de la numérotation qui vont être appliquées de manière transparente.” C’est du moins ce qui est avancé par Joseph Ged qui promet une migration très facile de la 2G à la 3G selon les wilayas couvertes par l’opérateur. L’opérateur se dit prêt au lancement dès la semaine prochaine sur Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Sétif, Djelfa, Béjaïa, Chlef, Bouira et Ghardaïa. Le client peut alors avoir deux numéros sur une seule puce et définir le numéro de base par défaut. Autrement dit, les appels sortants sont effectués à partir du numéro sur la 2G ainsi que l’envoi des sms. La partie data, quant à elle, est possible bien entendu sur le numéro 3G qui est un nouveau numéro que le client doit acquérir à travers un nouveau contrat. “Seuls les clients identifiés peuvent migrer de la 2G à la 3G”, avertit le patron de Nedjma Ooredoo qui continue son explication : “Les communications peuvent balancer de la 3G à la 2G sur un seul et même appel, et ce, sans interruption si le client quitte la zone de couverture, sans aucun désagrément.” Les réseaux de Nedjma Ooredoo, aussi bien 2G que 3G, sont désormais jumelés au niveau de l’opérateur qui permet une priorité absolue sur les abonnés 3G qui se retrouvent sur ce même réseau.
“Tous nos services 2G sont notifiés pour être validés sur la 3G”, a indiqué Joseph Ged qui parle de volume plus important sur la 3G. Un détail qui vaut son pesant d’or dans la mesure où il ne manquera pas d’avoir une incidence sur la tarification. À ce propos, le DG de Nedjma Ooredoo assure que “sur nos offres, il n’y aura pas de limitation pour ce qui est de la vitesse de transmission. On aura également une tarification sur la 3G inférieure à la 2G à terme”. Skype, qui sera peut-être absent de l’offre Nedjma Ooredoo, à ses débuts, finira par refaire surface, mais facturé.
N. S