Pour la FAF, il n’est pas question que les Egyptiens nous soient supérieurs même quand il s’agit des plus petits détails.
L’ON SE SOUVIENT, avant même le début de cette campagne qualificative au Mondial, Raouraoua avait fixé la prime de la qualif’ à un milliard de centimes.
Il voulait par là éviter les problèmes auxquels il avait fait face lors de son premier passage à la tête de la FAF, quand une certaine indiscipline avait été enregistrée dans les rangs des Verts, liée spécialement à un problème d’argent et de régularisation des joueurs.
Les objectifs sont plus consistants et, donc, les efforts des joueurs doivent être estimés à leur
juste valeur, ce qui a poussé Raouraoua, dans un premier temps, à revoir à la hausse cette prime en la portant à 2 milliards. Elle est aussi alléchante qu’elle ne pouvait qu’allumer les coéquipiers de Ziani, certes habitués à beaucoup plus dans leurs clubs respectifs.
Il surenchère… nous aussi
Le retour en force des Egyptiens aux affaires a fait augmenter leur cote poussant Zaher à frapper un grand coup en pro
mettant 2 millions de livres égyptiennes (environ365 000 dollars) à ses capés en cas de victoire qui emmènerait la sélection au Mondial.
Cette décision du premier responsable du foot du pays des Pharaons a aussitôt fait réagir la FAF et son président Raouraoua qui, lors de la réunion du Bureau fédéral de la FAF mardi dernier, a pris la décision de s’aligner sur le montant annoncé par Zaher, en fixant une récompense de3 milliards de centimes en cas de qualification à la Coupe du monde pour chaque joueur ayant été convoqué durant tous les stages depuis le début de cette campagne.
3 milliards, mais pas pour tous.
Le chiffre de 3 milliards sera empoché en cas de qualif’ par les joueurs ayant été convoqués pour toutes les rencontres de l’EN. On cite, à titre d’exemple Gaouaoui et Bougherra qui auront la totalité de leur part du gâteau. D’autres éléments, en revanche, notamment ceux ayant figuré à un moment dans les plans de Saâdane avant d’être écartés, à l’image de Maïza, Benhamou ou encore Abdeslam, toucheront juste un pourcentage de cette prime conséquente.
Qu’à cela ne tienne, les Fennecs seront là, au Caire, prêts à batailler le 14novembre prochain. Cette partie face aux Pharaons qui déterminera
l’avenir d’une sélection sera au bout des 90 minutes, les trois milliards ne représenteront donc qu’une juste récompense pour une génération qui aura su redonner, 24ans après, le lustre d’antan à la balle ronde algérienne.
S. M. A.