Chalali «Je ne pars pas en terrain inconnu»

Chalali «Je ne pars pas en terrain inconnu»

Mohamed Chalali paraissait pressé d’embarquer pour Banjul, hier matin, mais pas au point d’éluder nos questions. Toujours aussi courtois, l’attaquant d’Aberdeen (D1, Ecosse) a pris le temps de nous parler de ces trois premiers jours passés avec les A, de l’ambiance qui y règne et de ses ambitions en perspective du prochain Gambie-Algérie à propos duquel il dit ne pas nourrir d’appréhensions particulières. Incontestablement, ce garçon sait où il va. Entretien.

Vous faites office de «bleu» au sein du groupe, comment a été l’accueil ?

Très chaleureux. J’ai été vite mis à l’aise par tout le monde. Les joueurs ont été très sympas avec moi. Franchement, je n’ai pas eu le sentiment d’être nouveau dans le groupe, tellement le courant passe bien. Comme je suis de nature à aller vers les autres, je me suis vite fondu dans le groupe.

Quelles sont vos ambitions à court terme, décrocher une place dans le onze sans doute ?

Je n’ai pas la prétention de dire que je suis ici pour jouer titulaire. Déjà le fait d’être appelé est une satisfaction en soi. C’est un premier pas de fait. Après, il y a un coach en place. C’est lui qui décide. Personnellement, je suis à son entière disposition.

Vous attendez-vous à un match intense à Banjul ?

Sans aucun doute. La Gambie est un sérieux client. Je pense qu’elle reste sur deux succès qui nous renseignent sur la qualité de cet adversaire. En tous les cas, nous le prenons très au sérieux, d’autant plus qu’aujourd’hui, il n’y a plus de petites et de grandes équipes. Ça va être très intense, mais on est préparés en conséquence.

Les anciens ont beaucoup spéculé sur les conditions du match, êtes-vous briefés en conséquence ?

Je sais à quoi m’en tenir. Je ne pars pas en terrain inconnu. J’ai quand même une petite expérience de l’Afrique. J’ai déjà joué des matches aussi importants avec la sélection Olympique. Je sais par conséquent que les conditions sont assez difficiles. Mais cela ne me fait pas peur. Je sais comment gérer cela. Et puis, franchement, j’ai confiance en mes coéquipiers. Ils ont un capital expérience assez important. Ce qui fait que nous, les nouveaux, sommes presque couvés. Non, on part sans appréhensions particulières.

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L’enregistrement au guichet 31

L’enregistrement des passagers du vol spécial pour Banjul s’est effectué au guichet 31, géré par Air Algérie, de l’aérogare d’Orly-Sud. Le personnel de l’escale de la compagnie aérienne nationale a tout fait pour faciliter et accélérer l’opération afin de ne pas retarder le vol.

Raouraoua a discuté avec Halilhodzic

Pendant que les formalités administratives pour l’embarquement étaient en cours, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, discutait avec le sélectionneur Vahid Halilhodzic. On ne sait si les deux hommes ont discuté tactique ou bien gestion.

Bouazza déçu par la presse algérienne

S’il y a bien un joueur qui a évité de s’adresser aux médias algériens, c’est bien Hameur Bouazza. Déçu par les racontars de certains titres de la presse nationale sur de prétendus démêlés avec son entraîneur alors qu’il a joué samedi passé, il a préféré boycotter les journalistes.

Quelques supporters présents

Quelques supporters algériens ont fait le déplacement à l’aérogare d’Orly-Sud afin de saluer les Verts et les encourager avant leur départ pour la Gambie. Certains parmi eux ont même pu se prendre en photo avec quelques joueurs.

Le décollage à l’heure

Prévu pour midi, le décollage de l’avion transportant les Verts en vol spécial vers Banjul a eu lieu à l’heure. C’est dire que la feuille de route du stage a été appliquée à la lettre depuis samedi passé.