Alors qu’El-Gueddafi propose sa médiation, Moussa rencontre Hadjar au Caire

Alors qu’El-Gueddafi propose sa médiation, Moussa rencontre Hadjar au Caire

après les ridicules agressions verbales menées par des chaînes de télévision égyptiennes et des journaux égyptiens contre l’Algérie, ses valeurs et ses symboles.

C’est ainsi que, selon une source bien informée, l’Egyptien Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, a eu des entretiens, hier dans la matinée, avec notre ambassadeur en Egypte, Abdelkader Hadjar.



Le but de ces entretiens est de trouver une issue à la crise née entre les deux pays. Le secrétaire général de la Ligue arabe tente d’utiliser les canaux de cette institution arabe pour arriver à cette issue qui passerait par plusieurs points dont l’arrêt de la campagne médiatique égyptienne, ajoute cette source, même si l’on ignore les détails de ces entretiens.

Contacté hier, Abdelkader Hadjar, a confirmé au Jeune Indépendant cette information, ajoutant toutefois qu’ «il est encore trop tôt pour donner des détails quant au contenu et à l’aboutissement de ces entretiens. Abdelkader Hadjar a ajouté, d’autre part, que «la journée d’aujourd’hui (hier, NDLR), était calme (et) qu’aucune agression contre nos ressortissants en Egypte n’a été enregistrée.

Il y a quelques jours, Amr Moussa avait déclaré que «la Ligue arabe œuvre en vue d’éviter la fitna entre les deux pays et pour qu’une telle situation ne se renouvelle pas entre les deux pays».

Ces entretiens ont eu lieu au lendemain de l’appel lancé par Adel, le frère du défunt président égyptien Djamel Abdennasser, par le biais de la chaîne de télévision El Moustaqila, à la Ligue arabe, demandant une médiation de cette institution pour concilier les deux pays. Adel Abdennasser a refusé, lors de ce passage, d’exprimer son point de vue dans cette affaire, insistant sur «une médiation de la Ligue arabe pour concilier les deux pays».

A travers ces entretiens, la Ligue arabe tente, entre autres, de favoriser le retour de l’ambassadeur égyptien en Algérie. Ce dernier est arrivé samedi dernier en Egypte, selon le journal égyptien El Ahram. Ce diplomate a, rappelle-t-on, été rappelé par son pays pour consultation.

Les autorités égyptiennes ont annoncé, avant-hier, que «le retour de l’ambassadeur est tributaire de la disparition des raisons pour lesquelles il a été rappelé».

Ce qui laisserait entendre que l’ambassadeur égyptien ne regagnerait son poste en Algérie que si les exigences égyptiennes sont satisfaites. Ce qui est difficile à obtenir auprès des autorités algériennes qui ne souhaitent pas céder au chantage politique exercé par l’Egypte avec le rappel de son ambassadeur. Ce dernier ne pourra pas indéfiniment rester éloigné de son poste, l’Egypte disposant d’importants intérêts économiques en Algérie.

Il est donc facile de comprendre qu’une médiation de l’institution dirigée par Amr Moussa, qui permettrait le retour de l’ambassadeur égyptien en Algérie, arrange beaucoup plus l’Egypte.

M. Abi