Abdelmadjid Attar à Radio M: Je ne crois pas que Chakib Khelil ait des ambitions présidentielles (audio)

Abdelmadjid Attar à Radio M: Je ne crois pas que Chakib Khelil ait des ambitions présidentielles (audio)

attarjuillet2016.jpgL’ancien patron de Sonatrach ne croit pas non plus que Chakib Khelil ambitionne de revenir aux commandes du secteur de l’Energie.

 M. Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach et ancien ministre des Ressources en eau, était l’invité de Radio M cette après-midi. « L’invité du direct » est revenu sur les dernières évolutions du marché pétrolier, la nomination de M. Noureddine Bouterfa à la tête du ministère de l’Energie suite au remaniement ministériel partiel de juin 2016, ainsi que sur la problématique de la transition énergétique en Algérie.

M. Abdelmadjid Attar a commenté également la réapparition de Chakib Khelil sur la scène médiatique, en se posant la question de l’objectif qu’elle vise. Selon lui, l’ancien ministre de l’Energie n’aurait pas d’ambition de regagner le secteur qu’il dirigeait il y a quelques années. « S’il a d’autres objectifs politiques, je ne peux qu’émettre des hypothèses comme le fait beaucoup de gens ! », a-t-il ajouté.

L’ancien patron de Sonatrach « ne croit pas beaucoup » à une éventuelle candidature de Chakib Khelil aux prochaines présidentielles de 2019 : « Effectivement, je n’y crois pas beaucoup, en fonction de la conjoncture actuelle, de ce qui s’est passé, de ce qui se passe en ce moment et en fonction de ce que pensent les gens aussi. » « Là on parle de la présidence de la république quand-même », a souligne l’invité du direct de Radio M, affirmant que « si sa devait se passer comme ça, sa serait vraiment malheureux ».

Interrogé sur la déplétion trop rapide du gisement de Hassi R’mel sous la gouvernance de Chakib Khelil, M. Attar juge que ce gisement « a été malmené ! » « C’étaient des instructions pour produire et exporter le maximum et, en contrepartie, on n’a pas investi du tout pour la maintenance du réservoir. C’est ce que j’ai appris personnellement de la part de techniciens, d’ingénieurs et de gestionnaires à Sonatrach », martèle M. Abdelmadjid Attar.