Après l’instauration des visas par tripoli,Impôt pour les Algériens en Libye

Après l’instauration des visas par tripoli,Impôt pour les Algériens en Libye

21318.jpgLes autorités libyennes ont décidé d’imposer une taxe supplémentaire imposable pour les Algériens résidents, ainsi que pour chacun de leurs enfants scolarisés dans les écoles, les lycées ou les universités de la Libye.

Cette mesure qui vise les Algériens entrera en vigueur prochainement et sera applicable pour toute la communauté algérienne qui souhaite encore rester en Libye.

Depuis la chute de Kadhafi, les nouvelles autorités sont confrontées à l’insécurité et au chômage. Aussi, une de leurs premières décisions est de privilégier d’abord les Libyens pour le travail. Depuis septembre, des milliers d’Africains ont déjà quitté le pays.

Les Algériens, visés dès le mois d’octobre par une chasse à l’homme insoutenable, ont dû quitter le pays pour sauver leur vie. Ceux qui avaient soutenu la révolution sont restés, mais ne sont plus admis – pour beaucoup – à reprendre leurs postes de travail, avant que le ministère du Travail ne se penche sur le sujet.

Pour résorber le chômage, source à Tripoli et à Benghazi d’insécurité et de tensions sociales, les nouvelles autorités placent d’abord leurs concitoyens, dans un pas qui ressemble à s’y méprendre à de la xénophobie et à du racisme, qui vise spécialement les Algériens après avoir visé les Africains.

Ni les Égyptiens ni les Tunisiens ne semblent être concernés par ces mesures racistes. Il y a quelques mois, les ressortissants d’Algérie en Libye se sont vus signifiés la nécessité d’obtenir un visa pour entrer en Libye.

L’ambassade d’Algérie à Tripoli avait confirmé en novembre la mesure. Gêné par cette brusque mesure du CNT, l’ambassadeur algérien avait affirmé que « la décision des nouvelles autorités libyennes d’imposer ce visa d’entrée en Libye ne concerne pas seulement les Algériens mais également les citoyens des pays voisins et des pays arabes».

Depuis, seuls sont «exemptés de visa, les citoyens tunisiens et dernièrement les Turcs». La communauté algérienne en Libye se chiffrait à environ 8 000 personnes avant le début du conflit dans ce pays mais plus de 4 000 Algériens ont été rapatriés depuis, selon des statistiques officielles.

F.O