Il revient en force depuis qu’il est au CS Constantine, l’ex-international Yacine Bezzaz et à l’image de son club est très content de se retrouver en demi-finale de la Coupe d’Algérie après avoir réussi à éliminer le WA Tlemcen en quarts. Sur cette performance et les chances des Sanafir dans cette compétition, Yacine nous dira
Liberté : Le CS Constantine est en demi-finale de la Coupe d’Algérie. Un exploit pour votre équipe, n’est-ce pas ?
Yacine Bezzaz : Nous sommes très heureux de cette qualification en demi-finale, ce n’était pas facile, on a joué une rencontre très difficile face à une équipe de Tlemcen, plus expérimentée. Je dirais que c’est un bonus de luxe vu qu’on luttait pour le maintien. Maintenant que nous sommes en demi-finale de la Coupe d’Algérie, on va tout donner pour jouer la finale et pourquoi pas remporter ce prestigieux trophée.
La Coupe d’Algérie est donc devenue un objectif pour le CSC ?
Oui. Maintenant qu’on est en demi-finale, le rêve est réalisable. Comme je viens de vous le dire, on est à deux matches du sacre, il faut avoir de l’espoir et continuer sur cette lancée.
Vous avez été crédité d’une bonne prestation face au WAT ?
J’avoue que c’était une rencontre plus que difficile, non seulement on a joué chez eux, mais l’adversaire était aussi à la hauteur. Le WAT est intraitable chez lui, c’est ce qui a fait que le match était trop difficile pour nous. On a réussi tout de même à faire la différence et revenir chez nous avec la qualification.
Le soutien de votre public a été également un coup de pouce de taille, n’est-ce pas ?
Je profite pour remercier tous nos supporters qui ont fait le déplacement à Tlemcen pour nous soutenir. C’est vrai qu’ils ont été d’un très grand apport pour nous. Le public du CSC est connu, il ne nous a jamais laissé tomber. Face au WAT, on a vraiment senti le soutient de nos supporters, c’est ce qui est important lorsque vous jouez à l’extérieur.
Le CSC est la seule équipe parmi les demi-finalistes qui n’a jamais goûté à la Coupe l’Algérie…
C’est vrai, par rapport à l’ESS, le CRB et l’USMH, on est les moins expérimentés, mais cela nous donne une envie de nous faire une place dans cette compétition, on va jouer à fond nos chances. En début de saison, on n’a pas tracé cette compétition comme objectif, maintenant qu’on y est, on doit tout faire pour s’imposer.
Avez-vous les moyens pour atteindre cet objectif ?
On a une bonne équipe qui revient en cette fin de saison, on possède de bons joueurs, c’est vrai qu’on n’a pas encore assuré le maintien par rapport au championnat, mais on veut aussi nous imposer en coupe
Quel adversaire souhaiteriez-vous avoir dans le dernier carré ?
À ce stade de la compétition, on ne peut pas choisir, toutes les équipes se valent, elles ont toutes leur capital expérience et aussi les moyens pour espérer au titre comme nous. Si elles ont réussi à atteindre ce tour c’est qu’elles le méritent. Le choix de notre prochain adversaire n’est pas entre nos mains. Tout ce que je souhaite est de jouer à Hamlaoui notre stade fétiche, je dirais que cela pourrait être un avantage pour nous.
À l’image de votre équipe, sur le plan personnel vous revenez en force ces derniers temps, un commentaire…
Je me sens bien, je suis chez moi au CSC, j’ai trouvé tout ce qu’il me fallait dans ce club. C’est parce que je suis très à l’aise que je me donne à fond sur le terrain. J’espère pouvoir donner encore plus et contribuer davantage au succès de mon équipe.
D’ailleurs, je ne sais pas encore si je suis vraiment à la hauteur, mais ce qui est sûr est que je ne m’arrête pas là, tant que je peux donner un plus, je le ferai.
Vous paraissez très à l’aise au CSC contrairement à vos débuts à l’USMA, n’est-ce pas ?
En toute franchise, je n’avais pas prévu de changer de club lorsque j’ai signé à l’USMA, je voulais bien continuer avec ce club, mais au fil du temps, j’ai constaté que je n’avançais pas. Cela a coïncidé avec l’offre du CSC, et le choix a été vite fait.
Ce qui m’a le plus aidé ici à Constantine est que je suis près de ma famille et les gens du CSC m’ont facilité l’adaptation, cela ne veut pas dire que j’étais mal à l’aise à l’USMA, mais juste qu’à Constantine, je me plais.
L’USMA, votre club lors de la phase aller du championnat, est désormais éjectée de la Coupe d’Algérie, qu’en dites-vous ?
Je suis vraiment désolé pour l’USMA, j’aurais aimé voir mes anciens coéquipiers se qualifier.
Je leur souhaite bonne chance pour ce qui reste du championnat, il ne faut pas que cette élimination en Coupe d’Algérie leur gâche le moral puisqu’il leur reste un coup à jouer en championnat.
À voir vos dernières prestations, on retrouve le Bezzaz qu’on connaissait en équipe nationale. Est-ce que vous ambitionnez de revenir en sélection ?
Ce n’est pas à moi de le décider, je pense qu’il y a des spécialistes pour juger si je suis apte à revenir en équipe nationale ou pas. Je me consacre actuellement à mon équipe, le reste viendra.
Je ne fais pas de fixation sur cette question mais cela reste une éventualité à ne pas écarter.
N’empêche que si on juge que j’ai la forme pour revenir, je serai très ravi et heureux de retrouver l’équipe nationale.
N. A