C’était l’équipe nationale égyptienne, à quelques éléments près, que la JSK a affrontée et battue hier soir au stade du 1erNovembre de Tizi Ouzou. Une victoire qui lui ouvre grandes les portes des demi-finales de la Champions League africaine.
Tedjar, près d’être le 2e Harami
Le stratège de la JSK, Tedjar, a failli marquer un but semblable à celui d’Achiou face à l’Egypte lors de la CAN 2004. En effet, l’ancien joueur du PAC s’est emparé du cuir à la limite du rond central avant d’entamer une série de dribbles lui permettant d’éliminer plusieurs joueurs adverses.
Son exploit été stoppé par une intervention en catastrophe du portier cairote. Tedjar, s’il avait marqué, sans nul doute que les Egyptiens l’auraient nommé « Harami tani ! »
«On a su montrer la vraie valeur du joueur local. Nous avons fait valoir notre hargne et notre rage de vaincre bien que notre équipe soit jeune, comparativement à notre adversaire, mais cela ne nous a nullement impressionnés. C’était une autre source de motivation, on a voulu rester leader, on est restés leader.
Cette victoire est aussi un message destiné pour l’entraîneur national qui devra se pencher sur le joueur local qui ne manque pas de qualités, parce qu’aujourd’hui la JSK a affronté une équipe composée de huit internationaux égyptiens et on a gagné avec l’art et la manière. La victoire est amplement méritée et limpide.»
Un clin d’œil pour Saâdane
C’était l’équipe nationale égyptienne, à quelques éléments près, que la JSK a affrontée et battue hier soir au stade du 1erNovembre de Tizi Ouzou. Une victoire qui lui ouvre grandes les portes des demi-finales de la Champions League africaine. Autrement dit, jamais depuis le lancement de cette prestigieuse compétition continentale, une formation algérienne n’était si près du but.
Les Kabyles, s’ils arrivent à décrocher la timbale, iront disputer pour la première fois dans l’histoire du football algérien la Coupe du monde des clubs. Le rêve est donc permis pour les Canaris et surtout réalisable.
En venant à bout du vivier de la sélection nationale égyptienne, six fois vainqueur de la CAN, les Kabyles viennent de démontrer à ceux qui doutent encore que la valeur du footballeur algérien du cru est toujours intacte et recèle d’importants talents. Il suffit pour cela qu’on lui fasse juste confiance et qu’elle bénéficie des mêmes faveurs qu’ont certains pros en sélection.
Saâdane devra donc longuement méditer sur le «clin d’œil» que viennent de lui adresser les joueurs de la JSK. Les hommes de Hannachi ont fait preuve d’une bonne maîtrise du jeu, un mental paré à toute éventualité ne cédant point aux provocations des Egyptiens, malgré leur jeunesse et leur inexpérience.
Aussi faut-il relever qu’en termes de motivation, les représentants du football algérien ont admirablement conduit la rencontre, ne perdant point de leur concentration. En clair, et sans fioriture, la JSK a montré, comme l’a déjà fait à maintes occasions l’ESS, que le «produit local» peut encore offrir des heures de gloire au football algérien. Rien que pour ça, on dit chapeau bas aux Kabyles.