Il est plus que temps que les choses rentrent dans l’ordre
«Le FLN ne peut se permettre une vacance de secrétaire général pour longtemps, car des échéances très importantes l’attendent», indique la même source.
La vacance du poste de secrétaire général du FLN qui dure depuis la destitution de M. Belkhadem, le 31 janvier dernier, va-t-elle s’inscrire encore dans la durée et peut-être jusqu’après l’élection présidentielle de 2014, comme le soutiennent certains observateurs?
Les différentes parties en conflit au sein de l’ex-parti unique ne souhaitent pas ce cas de figure et travaillent pour l’élection d’un niveau secrétaire général dans les plus brefs délais.
Selon une source bien au fait de ce qui se passe dans la maison FLN, une session extraordinaire du Comité central sera convoquée avant la fin du mois d’avril prochain pour mettre fin à cette vacance.
«Le FLN ne peut se permettre une vacance de secrétaire général pour longtemps, car des échéances très importantes l’attendent», indique la même source, précisant qu’il n’y a que quelques pro-Belkhadem qui veulent que le statu quo perdure.
Le porte-parole du mouvement de redressement, Mohamed Seghir Kara, a déclaré, il y a quelques jours, que «je ne pense pas que la vacance durera jusqu’après la présidentielle».
Le FLN peut-il se permettre d’aborder les prochaines échéances dans la division et sans tête risquant ainsi de ne jouer aucun rôle, lui qui pesait depuis l’indépendance sur le processus de prise de décision?
Un risque d’autant plus grave que ce parti contrôle la majorité des institutions de la République, qu’elles soient électives ou exécutives. A l’horizon, un projet de révision de la Constitution et l’élection présidentielle de 2014.
Un terrain d’entente est-il donc trouvé par les différentes parties pour éviter au FLN la posture de spectateur?
En tout état de cause, selon notre source, les différentes parties se sont mises d’accord pour tenir la session du comité central dans un mois.
Il restera donc aux membres du comité central de trouver un autre consensus autour de la procédure à suivre pour l’élection d’un nouveau secrétaire général.
Sur ce point, les divergences existent entre ceux qui sont favorables à l’élection à bulletin secret du successeur parmi tous les candidats et ceux qui défendent l’option d’un candidat consensuel.
La même source ajoute, qu’étant minoritaires, les pro-Belkhadem, qui plaident pour la première option, sont sur le point de perdre la partie, car «la majorité des membres du comité central veulent un homme consensuel».
M.Kara a affirmé qu’un consensus à 60% autour d’une personnalité suffit pour l’élire au poste de secrétaire général.
Qui sera donc cet homme de consensus?
Abderrahmane Belayat, chargé de la gestion des affaires du parti en sa qualité de membre le plus âgé du bureau politique a déclaré, le 20 mars dernier à l’APS, qu’il n’a reçu qu’une seule candidature émanant de Abdelaziz Ziari.
Selon notre source, le ministre de la Santé est bien parti pour succéder à Abdelaziz Belkhadem, dans le cas où le sénateur Mohamed Boukhalfa ferait défection