Remercie lors du dernier remaniement ministériel: L’ex-ministre Mohamed Said endosse la veste d’opposant

Remercie lors du dernier remaniement ministériel: L’ex-ministre Mohamed Said endosse la veste d’opposant

Débarqué du gouvernement où il a officié en tant que ministre de la communication, le président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Said, n’a pas digéré son limogeage du gouvernement et il est vite retourné dans l’opposition.

En effet, lors de la réunion du bureau national de son parti le PLJ, M. Mohamed Said n’y est pas allé par quatre chemins pour appeler à la tenue de l’élection présidentielle dans les délais fixés avec, comme conditions, une rupture totale avec les institutions qui étaient impliquées dans les précédentes échéances électorales. Les observateurs peinent à confirmer que Mohamed Said est capable d’une telle revendication, lui, qui, il y a moins d’un mois était de l’autre bord, intégré dans le cadre d’un acte politique rassembleur dans l’exécutif par des cooptations dans le magma des nouveaux partis agrées par l’administration de Dahou Ould Kablia. Par ailleurs, Mohamed Said ne précise pas à quelles institutions il fait référence mais il n’est pas difficile de deviner lesquelles. L’institution la plus impliquée dans l’organisation des élections est bien le ministère de l’intérieur et des collectivités locales, suivi du ministère de la justice et du conseil constitutionnel…Et le DRS. Il reste que d’une façon ou d’une autre de nouvelles formes d’organisation des élections sont à l’ordre du jour. Il est à rappeler que la disqualification des institutions impliquées dans les précédentes consultations électorales est une revendication que pour l’instant, seul le RCD assume explicitement en proposant une alternative rendue publique lors de son dernier conseil national.

S. Charef