Les pouvoirs publics œuvrent à régler le problème des postes vacants de la Fonction publique en accordant la priorité aux jeunes issus du pré-emploi. Pas moins de 32 000 jeunes ont été régularisés depuis le début de l’année en cours.
Au moins 43.000 postes d’emploi vacants dans l’administration doivent être pourvus à l’échelle nationale d’ici le mois de juin prochain au profit des jeunes recrutés dans le cadre du pré-emploi, avait annoncé, le 19 mars dernier, Mohamed El-Ghazi, alors qu’il était ministre auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du service public. Un peu plus de 2 mois après, l’opération s’est soldée par la titularisation de 32.000 jeunes. L’annonce vient d’être faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, en marge d’une rencontre avec les directeurs de l’emploi au niveau des wilayas, assurant dans la foulée que la priorité a été accordée à ceux ayant déjà bénéficié du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP). Cette démarches se poursuivra pour toucher 11.000 autres postes vacants, a encore fait savoir Mohamed El-Ghazi .
Au mois de février dernier, le Premier ministre avait donné une instruction définissant un agenda précis pour tous les ministères ainsi que les procédures de prise en charge du problème des postes vacants dont le nombre a été révélé par l’ex-ministre des Finances, Karim Djoudi à l’Assemblée populaire nationale. La fonction publique compte «deux millions de postes budgétaires, dont 140.000 postes vacants» alors que les dotations budgétaires sont mobilisées par les lois de finances, avait indiqué le ministre. Une révélation qui a suscité moult interrogations, compte tenu du nombre important des diplômés qui étaient au chômage.
Les pouvoirs publics ont décidé alors d’accorder la priorité à ceux ayant déjà bénéficié du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle. Pour rappel, le DAIP a été lancé en 2008 dans le cadre de la stratégie nationale de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage dans l’objectif de permettre aux primo-demandeurs d’emploi par le biais de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), de bénéficier de ce dispositif pour une durée de trois ans renouvelable.
Il vise à « améliorer l’employabilité des primo-demandeurs d’emploi en leur offrant l’opportunité d’acquérir une expérience à travers l’insertion professionnelle ».
H.M