Plan de prise en charge des jeunes d’ici 2014

Plan de prise en charge des jeunes d’ici 2014

Ould Abbès dévoile sa stratégie

Attestant les particularités de la jeunesse algérienne, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Djamel Ould Abbès a dévoilé, hier, la mise en place à venir d’une nouvelle stratégie intersectorielle qui vise à prendre en charge la jeunesse dans ses différents besoins.

«Notre jeunesse n’en demande pas trop. Nous avons les fonds et la volonté politique, il manque juste les moyens gravitationnels pour mettre en pratique ce projet», a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse qu’il a animée au centre de presse du quotidien El Moudjahid dans le cadre de la célébration de la Journée arabe de la famille.

Il précise qu’«un groupe de travail est mis en place en collaboration avec les autres secteurs pour discuter de ce projet.

La stratégie pour la prise en charge des jeunes doit voir le jour à l’horizon 2014». Pour le ministre, la prise en charge de cette frange de la société suscite inéluctablement la participation des différents secteurs. C’est pourquoi une première convention a été signée entre son secteur et celui de la formation professionnelle.

Les jeunes exclus de l’école peuvent, dans le cadre de cette convention, rejoindre un centre de formation pour ensuite profiter d’un microcrédit assuré par le ministère de la Solidarité nationale avec un bénéfice de 1%.

Le ministre de la Solidarité nationale a passé en revue les efforts consentis par l’Algérie pour promouvoir la reconstruction de la famille qui est la cellule de base de la société.

Il s’agit notamment de la modification du code de la famille en 2005, la politique de la réconciliation nationale et l’édification des Samu comptant 70 espaces ouverts pour recevoir les gens sans abri.

Le ministre fait état également de l’amendement prochain d’un projet de loi en faveur à la promotion de la société, en l’occurrence la loi concernant la prise en charge des personnes âgées que le ministre préfère qualifier d’«aînées».

Mina Adel