Lacen affecté par la réaction des cadres Raouraoua met le holà
Si la FAF et le staff technique des Verts sont en train de faire des pieds et des mains pour convaincre le milieu de terrain du Racing Santander de venir en sélection, les récentes sorties médiatiques de certains cadres de l’EN risquent de faire échouer l’opération de charme entreprise par les gars de la fédération auprès du milieu de terrain de Santander. «Les déclarations de certains joueurs qui avaient dit clairement ne pas vouloir de lui en sélection l’ont échaudé», nous a fait savoir une source proche.
Selon la même source, Lacen a été très sérieusement affecté par la réaction de certains internationaux qui lui ont signifié, chacun à sa façon, qu’il n’était pas le bienvenu parmi le groupe.
Petit rappel : certains pros n’ont pas manqué de provoquer une levée de boucliers et dire très haut que «le moment n’était pas opportun pour faire appel à Lacen». (sic). Celui-ci, qui avait averti, dès le départ, qu’il n’était pas «prêt à venir prendre la place de quelqu’un d’autre qui s’est battu pour mériter sa place», a été renforcé dans ses convictions par les déclarations de certains pros.
Ceci fait qu’actuellement, rien ne garantit que Mehdi Lacen acceptera de répondre favorablement à la convocation de la FAF au prochain stage du Castellet prévu du 26 décembre au 7 janvier. Il se pourrait donc que le milieu du Racing Santander décline la convocation ou décide de reporter sa venue en sélection à l’après-Mondial, comme il l’avait confié au Buteur récemment. Aujourd’hui, il n’y a que le joueur qui peut affirmer s’il va se rendre ce 26 au Castellet, comme le souhaitent vivement le staff technique et la FAF, ou bien déclinera-t-il la convocation ? Ce sera du 50/50. La raison ? Lacen n’a jamais dit non à la sélection, mais vu la façon dont l’annonce de sa probable venue a été accueillie par les cadres du groupe, il y a lieu de s’attendre à ce que le joueur fasse marche arrière.
Raouraoua met le holà
Comme nous l’écrivions ci-dessus, la FAF a envoyé une convocation à Mehdi Lacen pour le stage du Castellet en début de semaine. A présent que l’avis des joueurs, que tout le monde redoutait et dont les premières humeurs se sont fait ressentir sur le terrain, Raouraoua a dit qu’il en fait son affaire.
En effet, lors des discussions avec Mehdi Lacen, le président de la fédération l’a rassuré qu’il s’occuperait lui-même de faciliter son intégration au sein du groupe. La preuve, hormis les quelques voix qui se sont levées çà et là dès l’annonce de l’arrivée du milieu de terrain de Santander, plus aucun commentaire depuis ! Hormis quelques «caresses» dont le sens du poil, tel que l’avait souhaité Raouraoua qui a ordonné à tout le monde de ne plus faire de commentaires sur la question. En effet, le président de la fédération a appelé les cadres de l’équipe un par un au téléphone pour leur signifier qu’il ne souhaiterait plus entendre parler de Lacen. Le président de la fédération craint en effet que cette «hostilité» fasse dissuader Lacen de venir.
Palacios (porte-parole de Santander) : «La décision de partir en sélection ne dépend que de Lacen»
Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que la décision de répondre favorablement ou non à la convocation de la sélection ne dépend que de la bonne volonté de Lacen. Celui-ci a le libre choix de décider d’y aller ou non. Le Racing Santander s’en lave les mains. C’est en tous les cas ce qu’assure le parte-parole du club, M. Palacios, qui assure que «Santander ne peut s’opposer au départ d’un de ses joueurs pour une compétition majeure. Le club ne peut le faire du moment que les règlements sont clairs à ce sujet. Si Lacen décide d’aller en sélection algérienne, ce sera son choix et on ne peut qu’en être contents de compter un joueur à la CAN. Maintenant, s’il décide de dire non, on ne fera pas la moue, sachant que c’est l’un des piliers de l’équipe. En gros, le dernier mot lui revient», expliquera M. Palacios que nous avons joint dans l’après-midi d’hier au téléphone. La balle est donc dans le camp de Lacen.
A. A. A.