Mesures de sécurité draconiennes durant l’aid el Adha, L’ANP, la Dgsn et les GGF mobilisés

Mesures de sécurité draconiennes durant l’aid el Adha, L’ANP, la Dgsn et les GGF mobilisés

Pour les services de sécurité, cette mobilisation n’est pas une exception

A l’instar de la Dgsn, la Gendarmerie a renforcé les points de contrôle sur tous les axes routiers pour garantir la sécurité des citoyens.

A l’instar de la Dgsn, la gendarmerie a renforcé les points de contrôle sur tous les axes routiers pour garantir la sécurité des citoyens.

En signe de prévention, les services de sécurité tous corps confondus ont entrepris des mesures de sécurité à l’occasion de l’Aïd El Adha. L’ANP et les GGF resteront mobilisés en la circonstance au niveau des frontières en maintenant l’alerte maximale.

Les soldats ont été instruits de garder le taux de la vigilance élevé et de poursuivre les survols de reconnaissance. De son côté, la Dgsn a pris une série de mesures pour assurer une fête en toute sécurité. Comme constaté, les patrouilles de la police se sont multipliées depuis hier.

Le dispositif mis en place s’applique à déployer des patrouilles fixes au niveau des grandes surfaces. A l’instar de la Dgsn, les services de la Gendarmerie nationale ont renforcé les points de contrôle sur tous les axes, aussi bien les plus fréquentés que les moins fréquentés pour garantir la sécurité des citoyens et notamment pour faciliter la circulation des usagers et agir en conséquence d’éventuels accidents. Les aires publiques connaîtront également un dispositif sécuritaire.

Pour les services de sécurité, cette mobilisation n’est pas une exception, elle entre dans le cadre d’une stratégie de prévention contre tout acte imprévisible, surtout quand il s’agit d’acte terroriste, dont les instigateurs choisissent ces moments pour tenter de décrocher un coup médiatique, ou une transaction d’armes.

S’agissant de ces mesures, elles ciblent également les narcotrafiquants qui espèrent une baisse de vigilance pour transférer de la drogue. Loin de la période des massacres ayant prévalu durant les années 1990 et un retour à la paix, les forces de sécurité demeurent actives et prévoyantes.

Pour ces derniers, le terrorisme est un phénomène imprévisible et capable de surprendre encore, notamment à l’ombre des crises d’insécurité et d’incertitude politique qui caractérisent les pays voisins dont le plus proche, qui est la Tunisie, est exposé à une menace inévitable. La Libye est dans une situation plus ardue, un pays où on peut facilement kidnapper un haut responsable de l’Etat, le Mali connaît une recrudescence sérieuse des actes terroristes.

Des pays instables sur tous les plans qui assiègent l’Algérie, dont les autorités qui ne cessent de prévenir l’opinion internationale sur les graves retombées qui pèsent sur toute la région, et sont les seules à se préoccuper de la lutte antiterroriste et le crime organisé.

D’aucuns n’ignorent que l’Algérie a prêté main forte à la Tunisie pour lui permettre de limiter l’activité subversive, a fait des propositions à la Libye pour sortir de la crise sécuritaire en s’engageant même à former une police, se mobilise sur le plan diplomatique pour résoudre le conflit au Mali, mais d’aucuns ne semblent prêter de l’importance aux avertissements de l’Algérie qui a toujours fini par avoir raison. Mais d’ici là, faut-il attendre l’irréparable?