M. Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l’UGTA : «Nous condamnons l’import-import »

M. Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l’UGTA : «Nous condamnons l’import-import »

Quelque 600.000 retraités bénéficieront d’une augmentation de leurs pensions suite à l’augmentation du SNMG soit un minimum de 2.000 DA en sus d’une autre augmentation sur le budget de l’Etat.

Les pensions et allocations de retraite seront revalorisées conformément à un accord entre le partenaire social et le gouvernement. Les discussions sont actuellement en cours avec le département du travail en tant que représentant du gouvernement.

Aussi, les conclusions du groupe de travail devront, au préalable passer en Conseil du gouvernement avant d’atterrir au niveau du Conseil des ministres pour déterminer le taux de revalorisation. Ces augmentations entreront en vigueur très prochainement. C’est ce qu’a affirmé, hier, le secrétaire général de l’UGTA, lors d’une session de travail ayant regroupé les représentants des fédérations nationales dont le thème devait porter sur les conclusions de la dernière tripartite qualifiée « de grande importance ». Une session qui sera suivies d’autres au niveau régional. M. Abdelmadjid Sidi Saïd a rappelé, à cet effet, que la Centrale syndicale avait proposé un taux de 40 % sur la base de données fournies par la FNTR indiquant par la même occasion, qu’en plus du financement classique et du fonds de réserves des retraites crée en 2006, la CNR va devoir bénéficier d’un financement direct sur proposition de l’UGTA sachant que cinq salariés (auparavant huit) cotisent pour un retraité. Et de préciser que pas moins de 600.000 retraités sont concernés par une augmentation de 2.000 DA net minimum conséquemment à la revalorisation du SNMG et d’une autre augmentation sur le budget de l’Etat.

D’autre part, il confirmera la suppression de l’article 87 bis qui entraînera des augmentations salariales automatiques sans négociations préalables et des éléments de réflexion nouveaux sur le SNMG. Le patron de la Centrale syndicale expliquera que c’est cet article qui est à l’origine du décalage de la finalisation du code du travail outre la problématique du contrat de travail et la représentation syndicale. Rappelant que le pouvoir d’achat a été abordé vingt deux fois depuis 1990, le secrétaire général de l’UGTA qui parlera de six dossiers soumis à la tripartite de septembre sur la base de propositions émanant de la base fera savoir que l’UGTA a eu le mérite d’arracher des acquis au profit des travailleurs même si les résultats sont différemment appréciés. « Nous ne voulons pas d’éloges, nous sommes syndicalistes mais nous sommes déçus par l’ingratitude de certains » a-t-il affirmé. Le SG de l’UGTA est revenu, par ailleurs sur le Sommet économique de mai dernier pour dire le soutien de la Centrale syndicale à l’effort de valorisation de l’outil national de production qu’il soit du secteur public ou privé

. « Nous soutenons l’entreprise nationale productrice de richesses et condamnons l’import-import et le privé prédateur ». Aussi, la valorisation de notre potentiel économique et nos capacités de production signifie l’amélioration du pouvoir d’achat et la sauvegarde de l’emploi » dira t-t-il. Soulignant les efforts de la Centrale syndicale dans ce sens, M. Abdelmadjid Sidi Saïd a déclaré que la centrale syndicale planche sur la réhabilitation du secteur public depuis quatre années objet de propositions soumises au gouvernement. En trois ans, 1.232 milliards de dinars ont été consacrés à 356 entreprises en matière de fiscalité, parafiscalité et d’investissements. Une mesure, soulignera le SG de l’UGTA qui a permis de sauver un million de salariés du chômage. La tripartite de mai qui s’inscrit dans cette logique a mobilisé un montant de 270 milliards de dinars au profit des entreprises dira encore l’intervenant. Dans sa lancée, il a affirmé que l’action de l’UGTA est orientée vers cet objectif qui consiste à déployer la manne pétrolière au profit de la consolidation du tissu industriel et la relance de l’activité économique de production pour substituer aux importations qui alourdissent la facture alimentaire notamment. « C’est là le véritable enjeu qui s’impose à nous et qui devrait prêter à réfléchir sur cette dynamique de remise en route de notre appareil de production », conclura le SG de la Centrale syndicale.

D. Akila

Le SG de l’UGTA à propos de la grille salariale des journalistes…

Elle sera signée fin novembre

Le secrétaire général de l’UGTA a déclaré, hier, lors de la réunion des représentants des Fédérations nationales que la grille des salaires des journalistes qui prend en considération les salaires et les plans de carrières sera signée fin novembre prochain et devra entrer en vigueur en janvier 2012. La commission chargée de l’élaboration de cette grille composée d’un spécialiste des salaires représentant l’UGTA et de représentants du ministère de tutelle, des SGP concernées, de la presse nationale « est arrivée au stade de finalisation de la grille » qui devra être signée fin novembre, au plus tard pour entrer en vigueur en janvier 2012. Selon le SG de l’UGTA, le secteur public ne devrait pas poser de problème au niveau des négociations contrairement au privé.

D. Akila

… et de l’ETUSA

«Le problème des travailleurs relève des prérogatives de la DG de l’entreprise »

Le problème des travailleurs de l’ETUSA qui observent un sit-in depuis quelques jours devant le siège de l’UGTA relève des prérogatives de la direction générale de l’entreprise et non de la Centrale syndicale. C’est ce qu’a affirmé, hier, le SG de l’UGTA. « Ces derniers ont fait l’objet de mesures disciplinaires en 2006 et je suis intervenu personnellement pour régler ce différent ». Un engagement a été pris par le responsable de cette entreprise quant à garantir leurs droits au sein de la CNAC, mais aucune suite a été donnée aux doléances des travailleurs jusqu’à ce jour a-t-il ajouté. Le SG de l’UGTA qui a menacé de dégager définitivement la responsabilité de la centrale syndicale de ce conflit en cas de persistance du responsable dans son entêtement a rappelé que c’est son organisation qui a sauvé l’ETUSA de la faillite. Aussi, a-t-il averti, le délaissement de ces travailleurs pourrait engendrer un vaste mouvement de solidarité à leur profit. Un message clair à l’endroit du premier concerné.

D. Akila