Le pétrole ouvre en hausse à New York,dans le sillage de l’or

Le pétrole ouvre en hausse à New York,dans le sillage de l’or

Les prix du pétrole ont ouvert en hausse lundi à New York, le baril remontant au-dessus de 79 dollars,

soutenu par un intérêt des investisseurs pour les matières premières qui s’est traduit par de nouveaux



records de l’once d’or.

Vers 14H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier s’échangeait à 79,38 dollars, en hausse de 1,91 dollar par rapport à la clôture de vendredi, pour son premier jour en tant que contrat de référence.

« Le pétrole est-il en train de devenir l’or du pauvre? », s’est interrogé Phil Flynn, de PFG Best Research. Le

pétrole était emporté dans la vague d’achats sur les marchés de matières premières, en particulier sur

l’or qui a atteint de nouveaux records historiques à plus de 1.167 dollars à Londres et à New York. Les

investisseurs se réfugiaient sur le métal jaune, qui par crainte d’inflation, qui par crainte pour le système

économique mondial, a expliqué Phil Flynn.

La dépréciation de la monnaie américaine alimentait l’intérêt pour les matières premières. Lundi, l’euro gagnait plus d’un cent face au dollar, qui se repliait également face à la livre sterling. « L’argent afflue vers le pétrole non parce que les investisseurs pensent que la demande va être forte, mais en premier lieu comme un investissement stratégique », a précisé Phil Flynn, ajoutant que les éléments sur la demande de brut étaient décevants. « Quand l’or monte, le pétrole a l’air bon marché en comparaison », a-t-il ajouté.

Element supplémentaire de soutien, des tensions se dessinaient en Iran. Les forces armées iraniennes

ont mené lundi un exercice de défense contre une éventuelle attaque nucléaire, bactériologique ou chimique,

au deuxième jour de grandes manoeuvres destinées à tester la protection des sites nucléaires du pays. Toutefois, d’importants excédents de capacités atténuaient l’impact d’éventuels problèmes sur le pétrole iranien, a indiqué Phil Flynn.