Le DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui estime que le soutien (public) à la demande reste nécessaire aussi longtemps que la demande privée n’est pas suffisante pour prendre le relais, proclame le FMI un instrument de paix.
Il ajoutera, en substance, que lorsque les nations du monde rassemblent leurs forces dans un esprit de solidarité, il est possible d’éviter le cercle vicieux des conflits et de la stagnation. Pour matérialiser concrètement cette paix, M. Strauss-Kahn s’est également dit favorable à un élargissement du G20, à deux ou trois pays, dont un africain. Là où ça prend la tangente, c’est que, selon l’économiste, les efforts déployés collectivement pour combattre la crise ne peuvent être distingués de ceux déployés pour préserver la stabilité sociale et obtenir la paix. Il vise les pays à faible revenu.
Non loin de là, le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, plaide pour une «résistance ferme» au protectionnisme. Voilà de quoi laisser perplexes nombre de nos économistes.
Karim Bennacef