Judo : l’Algérie sollicitée pour oraginser le championnat d’Afrique 2013 (FAH)

Judo : l’Algérie sollicitée pour oraginser le championnat d’Afrique 2013 (FAH)

L’information a été confirmée par la FAH qui a aussitôt formulé une demande, avec cahier des charges à l’appui, au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), pour donner son appréciation et autorisation ou refus.

« En effet, l’IBSA avait demandé à la fédération, à l’époque de l’ancien bureau fédéral, d’abriter un championnat d’Afrique de judo pour malvoyants, puisque l’Algérie est leader africain dans cette discipline porteuse de médailles mondiales et olympiques », a-t-on indiqué à l’instance fédérale algérienne qui semblerait avoir eu l’accord verbal pour organiser ce 1er tournoi continental.

L’IBSA a, d’ailleurs, inscrit la compétition dans son calendrier international, et lui a arrêté la date du 1er au 5 décembre de l’année en cours (2013).

Côté MJS, la tutelle a « confirmé avoir reçu la demande et le cahier des charges de la Fédération algérienne handisport » et elle est en train de les étudier, à l’instar des demandes de plusieurs autres fédérations nationales qui comptent également abriter des manifestations d’envergure internationale, selon des sources proches du dossier.

« Le MJS entrera en contact officiellement avec la FAH dans les prochains jours et on pense que le tournoi aura lieu en Algérie, pour la première fois dans l’histoire du judo africain pour mal voyants », a-t-on expliqué.

Du côté de la fédération, des demandes de partenariats ont été envoyées par ci et par là, afin d’attirer des soutiens à l’organisation de ce rendez-vous africain qui a son « importance sur plusieurs plans », selon l’entraîneur national Ouidir Mohand Oulhadj.

Pour l’entraîneur national, l’organisation de ce 1er championnat d’Afrique de judo pour malvoyants en Algérie a plusieurs objectifs : « Au-delà de la massification de cette discipline localement et la faire connaître davantage chez nous, le tournoi international permettra aux judokas algériens de renforcer leur ranking-list et grignoter des points supplémentaires en prévision des qualificatifs pour les paralympiques de Rio au Brésil-2016 », a souligné M. Ouidir.

Outre ces aspects, le fait d’abriter la compétition permettra d’engager un maximum d’athlètes, de leur faire bénéficier d’une classification durable et aussi de préparer convenablement les prochains Mondiaux, ajoute le responsable technique de la discipline.

« Nos athlètes, surtout les confirmés, ont besoin de prendre part à beaucoup de compétitions internationales pour garder la forme et surtout soigner leur classement mondial qui leur permettra d’éviter les grosses cylindrées aux premiers tours du tournoi paralympique. Pour nous les techniciens, l’opportunité d’abriter la compétition doit nous inciter à travailler davantage afin d’assurer une forte relève pour l’avenir », conclut le coach national.