Les Ahlaouis auraient bien fait d’avaler leur défaite et d’arrêter d’enfoncer les relations algéro-égyptiennes, déjà en point de mire.
Apparemment, «l’esprit sportif» est quelque chose d’inconcevable du côté du Nil. Plus, cela relève purement et simplement de la «psychanalyse» aujourd’hui, tant les «frères» égyptiens persistent toujours à se croire «au-dessus de tout» en football.
Ils continuent à croire dur comme fer qu’ils sont les meilleurs au niveau africain, que ce soit avec les Pharaons, ou quand le Ahly du Caire se produit aux quatre coins du Continent noir. Les Egyptiens sont ainsi faits. Ils ne conçoivent jamais la défaite, même lorsque cette dernière est subie le plus normalement du monde sur un terrain.
L’Egypte du football ne «supporte» pas le moindre revers essuyé par n’importe quelle équipe la représentant au niveau arabo-africain. L’Egyptien se sent toujours «supérieur» par rapport à l’Africain, et encore plus devant un Arabo-Berbère issu du Maghreb. Les Egyptiens deviennent souvent «frénétiques», quand ils affrontent les Algériens en football. C’est quelque chose qui les dépasse totalement, à telle enseigne qu’ils sont «capables» de tout pour arriver à leurs «desseins».
Le caillassage au Caire du bus qui transportait notre Equipe nationale de football, un certain 12 novembre 2009, est aujourd’hui la preuve irréfutable en la matière, de la «légendaire» mauvaise foi des responsables égyptiens, à l’égard de l’Algérie. Et malgré le dernier déplacement effectué en personne à Alger par le président égyptien Hosni Moubarak, et les derniers appels au calme émanant de la part de plusieurs hauts responsables des deux pays, le dernier séjour effectué en Algérie par le Ahly du Caire, nous a malheureusement «confortés», au sujet de la soi-disante relance des relations algéro- égyptiennes, via Samir Zaher.
Un lugubre personnage du football égyptien, principal «commanditaire» d’une campagne sans précédent, fomentée contre l’Algérie «sportive», et même contre ses plus valeureux symboles.
Et comme le hasard a voulu, une fois de plus, mettre sur le chemin de la prestigieuse JS Kabylie, deux représentants égyptiens en Ligue des Champions africaine, et non des moindres, on s’était dit voilà une belle occasion pour «redorer» les relations sportives algéro- égyptiennes.
Mais, contrairement aux Darawiches d’Al Ismaïli, les Ahlaouis du Caire ont décidé, au même titre que certains médias égyptiens, de «promettre» aux Canaris de la JSK, ni plus ni moins, ce même enfer auquel ont eu droit les Verts au Caire, un certain 12 novembre 2009. Comme quoi, il faut se rendre à l’évidence que du côté du Nil, on ne conçoit pas du tout le moindre revers, même si cela doit porter un autre sérieux «préjudice» aux deux pays.
Bachir BOUTEBINA