«Vous allez voir qui sont les vrais représentants du FLN»
À travers cette rencontre, ils veulent faire la promotion des réformes politiques engagées par le président de la République.
Les redresseurs (du FLN) en démonstration de force, organisent une conférence nationale des cadres aujourd’hui à Alger.
Cette rencontre regroupera 300 cadres dont des députés, des sénateurs et également des ministres. «Nous allons prouver notre force», a affirmé Mohamed-Seghir Kara porte-parole des redresseurs. Joint par téléphone, notre interlocuteur estime que cette rencontre revêt une importance capitale pour le mouvement.
«Vous allez voir qui sont les vrais représentants du FLN», a-t-il lancé, en faisant allusion à la direction actuelle du parti. Les redresseurs ne comptent pas lâcher prise. Ils veulent aller jusqu’au bout pour remettre le parti sur le bon chemin.
La conférence d’aujourd’hui intervient après une série de rencontres régionales. Elle sera consacrée au chantier des réformes politiques.
Le thème choisi n’est pas fortuit. Les redresseurs veulent, à travers cette rencontre, faire la promotion des réformes politiques engagées par le président de la République. «Notre objectif est d’ouvrir un espace de débat sur es réformes politiques avec les militants de la base», a affirmé Mohamed-Seghir Kara. Contrairement au FLN qui a planché sur la décentralisation lors de son université d’été, les redresseurs reviennent à la charge pour mieux communiquer le contenu des réformes politiques. Surtout, il s’agit d’un important dossier qui concerne l’avenir politique du pays.
Les redresseurs manifestent par là leur soutien aux réformes politiques. «Nous soutenons profondément les dispositions prises par le président de la République», réitère M. Kara.
A travers cette rencontre, le mouvement va examiner les différents chantiers pour éclaircir sa position. Il y a lieu de souligner que les redresseurs s’opposent aux amendements apportés par la direction du FLN au projet de loi électoral, à savoir le nomadisme politique et la démission des ministres.
Le quota des femmes est un autre point d’achoppement avec M.Belkhadem.
Contrairement à ce dernier, les redresseurs sont contre la réduction du quota des femmes au niveau des assemblées élues.
Ainsi, la rupture se confirme davantage avec la direction.
Après l’échec des pourparlers, les redresseurs sont passés à l’action. Des réunions régionales se sont tenues récemment à l’est, à l’ouest et au centre du pays pour structurer le mouvement au niveau local.