Il affirme être en coordination «quasi-quotidienne» avec le président de la république, Sellal : «une réunion du conseil des ministres n’est pas nécessaire actuellement»

Il affirme être en coordination «quasi-quotidienne» avec le président de la république, Sellal : «une réunion du conseil des ministres n’est pas nécessaire actuellement»

Même si plusieurs projets de loi y sont suspendus, la tenue d’une réunion du Conseil des ministres «n’est pas nécessaire» aux yeux du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, puisque des réunions hebdomadaires du gouvernement se tiennent normalement et qu’une coordination «quasi-quotidienne» se fait avec le président de la République.

En somme, pour le Premier ministre, qui s’exprimait, hier, en marge de la session d’automne du printemps, il n y a aucun problème, notamment au niveau des institutions que d’aucuns estiment «paralysées» par l’absence prolongée du président de la République actuellement en convalescence.



Le Premier ministre, interrogé sur toutes ces questions, a affirmé que «la tenue d’une réunion du Conseil des ministres actuellement n’est pas nécessaire et les choses marchent comme il se doit», soulignant que le gouvernement «poursuit son activité et se réunit chaque mercredi»,a-t-il précisé dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la session d’automne de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) ajoutant pour étayer ses déclarations, «qu’un nombre important de projets de loi seront présentés en Conseil des ministres avant de les soumettre au Parlement.

Le Conseil des ministres se tiendra quand c’est possible», précisera le chef de l’exécutif, c’est-à-dire lorsque le président de la République le décidera. M. Sellal a précisé qu’il était en coordination «quasi-quotidienne» avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. C’est le président aussi «qui décide» a répondu Sellal à une question relative à un probable remaniement gouvernemental. Il a rappelé, dans ce sens que le remaniement «relevait des prérogatives du président la République». Interrogé en marge de la session d’ouverture au Conseil de la nation sur la Loi de finances complémentaire qui ne sera pas «reconduite» pour l’année 2013, comme expliqué par le ministre des Finances.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué que celle-ci a été «annulée et intégrée dans la loi de finances 2014». «Nous avons annulé la LFC et l’avons intégrée dans la loi de finances 2014», a-t-il expliqué précisant que ceci «qu’aucun problème ne se pose, ni pour la gestion des projets, ni pour celle des affaires (du pays)».

Syrie : «La position algérienne est claire»

Interrogé par ailleurs sur le conflit syrien et l’intervention militaire étrangère qui se prépare, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré la position de l’Algérie en faveur d’un règlement politique en Syrie et contre l’intervention étrangère dans ce pays. M. Sellal a dit que «la position de l’Algérie concernant la Syrie est claire», avant d’ajouter: «Vous connaissez le contenu du communiqué du ministère des Affaires étrangères, c’est la position officielle de l’Algérie».

«Nous sommes pour le règlement politique en Syrie et contre toute intervention étrangère», a ajouté Abdelmalek Sellal. Rappelons enfin que l’Algérie a appelé à travers le ministère des Affaires étrangères la communauté internationale à encourager et soutenir les parties syriennes à engager un processus politique de sortie de crise pour rétablir la paix.

«L’Algérie n’a eu de cesse de rappeler que le dialogue politique inclusif est une démarche incontournable en vue du règlement consensuel de la crise en Syrie», et a exprimé, comme elle l’avait fait par le passé, «son refus de toute intervention armée dans un pays souverain en dehors des normes du droit international», avait indiqué jeudi dernier, le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué auquel se réfère le Premier ministre dans ses déclarations.

Saïd Mekla