Ce n’est un secret pour personne. Le poste de latéral droit est le plus qui agace l’entraîneur national, Vahid Halilhodzic, qui n’a pas dérogé à la règle de ses prédécesseurs, en échouant à mettre la main sur l’oiseau rare capable de mettre un terme aux soucis des Verts dans ce registre.
C’est ainsi que le technicien bosnien s’est retrouvé, depuis un peu plus de deux années, c’est-à-dire depuis qu’il a pris les commandes techniques de l’équipe nationale, contraint à déployer des solutions provisoires, assimilées même par certains à du pour «bricolage», comme par exemple reconvertir des joueurs évoluant dans d’autres postes, en arrières droits, à l’image du milieu de terrain d’Ajaccio, Mustapha Mehdi ou encore le défenseur axial de l’USMA, Nacerddine Khoualed.
Mais il semble bien que cet épineux problème de latéral droit est en voie d’être définitivement réglé. Et comme devenu du reste de coutume, la solution va être «importée» d’outremer.
On fait allusion à la prochaine sélection de l’arrière droit de Reims, le jeune Aissa Mandi. En tout cas, selon des sources concordantes au sein de la fédération algérienne de football, Mandi vient d’être relancé par les responsables de la sélection nationale et a fini par donner son accord pour porter le maillot algérien.
Un revirement de situation, oserions nous dire, du moment que Halilhodzic lui-même avait indiqué, lors de sa conférence de presse précédant le match amical contre la Guinée, le 14 août passé, qu’il avait sollicité les services du joueur de 21 ans, mais ce dernier s’est montré peu emballé à l’idée de jouer pour la sélection nationale, comme l’atteste sa demande de lui accorder un temps de réflexion pour y trancher.
Une attitude qui avait d’ailleurs irrité au plus haut point l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, comme le traduisaient du reste ses propos à ce sujet lors de cette même rencontre avec la presse.
Mais depuis, il semble que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, s’est déployé pour convaincre Mandi à suivre la voie des autres jeunes algériens issus de l’émigration ayant choisi depuis quelques temps de défendre les couleurs de leur pays d’origine, à l’image de Brahimi, Belfodil, Ghoulam et d’autres.
C’est ainsi que du côté de l’instance footballistique algérienne l’on s’active pour régler les procédures administratives permettant au joueur de rejoindre très prochainement le groupe des Fennecs, appelé à disputer les barrages qualificatifs au Mondial-2014 au Brésil en octobre et novembre prochains. Reste à savoir maintenant si Mandi sera cet oiseau rare tant recherché.
F. Karim