On a appris d’une source autorisée que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, ne sera pas du voyage au Caire, pour assister au tirage au sort des matchs barrages. Cette cérémonie, qui se tiendra le 16 septembre prochain, verra néanmoins la présence de certains membres du Bureau fédéral, à leur tête le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua.
Il veut conjurer le mauvais sort qui le poursuit
Le refus de Vahid Halilhodzic de se déplacer au Caire pour assister à cette cérémonie est dû surtout à son désir de conjurer le mauvais sort qui le poursuit, à chaque fois qu’il assiste à un tirage au sort. En effet, Vahid n’a jamais vraiment été gâté par le tirage au sort, que ce soit durant son passage à la tête de la Côte d’Ivoire qu’avec l’Algérie. Avec les Eléphants, il a eu droit, une première fois, au groupe de la mort lors de la CAN-2010, puis au même sort pour la Coupe du monde 2010 (il a été cependant limogé au terme de la CAN). Pareil avec l’EN qui avait hérité d’un groupe difficile lors de la précédente CAN. Cette fois-ci, Vahid entend suivre le tirage de loin, afin que les Verts bénéficient d’un adversaire à leur portée. Même si pour ce dernier tour des éliminatoires, tous les adversaires se valent.
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Halilhodzic pas surpris par l’élimination de la Tunisie
La défaite et l’élimination concédée par la Tunisie, avant-hier, chez elle au stade Radès (0-2), face au Cap-Vert n’a pas trop surpris le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, bien que l’échec des Aigles de Carthage ait étonné tous les observateurs du ballon rond africain. Les capés de Nabil Maâloul étaient, rappelons-le, qualifiés dans un premier temps pour les barrages, avant que la FIFA ne donne gain de cause au Cap-Vert qui a bénéficié de deux nouveaux points sur tapis vert.
Il a déclaré à certains joueurs : «J’ai toujours dit que le football africain avait progressé»
Et tout de suite après avoir pris connaissance de l’élimination du voisin tunisien, Vahid Halilhodzic, qui était en compagnie de quelques joueurs de l’EN, leur a déclaré que la qualification du Cap-Vert ne le surprenait pas vraiment, puisque comme il l’a souvent dit aux médias, le football africain a beaucoup progressé ces dernières années et qu’il n’existe plus de petites et grandes équipes. «Le football africain des années 1990 n’est plus le même que celui de 2013. Il faudra faire attention et ne prendre aucune sélection à la légère», leur a-t-il notamment dit.