Certes, les cancéreux ne se plaignent pas de la prise en charge à « l’hôpital du jour », sis à Mazagran, opérationnel depuis le mois de Novembre 2012, où ils reçoivent tous les soins nécessaires relatifs à la Chimiothérapie, mais malheureusement pour eux, il n’existe pas dans ce centre un appareil de radiothérapie qui aggrave le cas de certains et écourte la vie aux plus vulnérables.
Encore une fois, notre rédaction a été sollicitée par des parents et des malades eux-mêmes atteints de cancer, résidents dans la wilaya de Mostaganem et qui sont obligés de se rendre à Oran, et qui demeurent confrontés à la longue attente, souvent très fatale pour pouvoir se faire inscrire au protocole des cures de radiothérapie au centre d’Oran. Certains malades ont pu obtenir ce fameux rendez-vous et l’attendent avec impatience, mais par contre d’autres malades qui n’ont pas eu cette chance, sont affolés, vu qu’ils ont été programmés pour 2015, un désespoir pour eux, une mauvaise nouvelle pour ces condamnés, vu que le risque est trop grand et que l’espoir de guérison s’amincit pour eux, une sorte de condamnation à mort programmée, car tout le monde sait, qu’une cure de radiothérapie, ne peut dépasser un délai déterminé qui suit un acte chirurgical d’une ablation d’un organe atteint d’une tumeur ou autre que seul le médecin radiothérapeute est habilité à faire. L’appareil de radiothérapie est plus qu’indispensable pour le traitement de presque tous les cas de cancer, il permet au malade de recevoir une cure de radiothérapie qui reste incontournable pour espérer une guérison dans certains cas et une « rallonge de vie » sans trop de maux pour les autres.
Certes, l’annonce et la promesse faite par l’ex-ministre, M.Djamal Ould Abbas, lors de son passage à l’hôpital « Che Guevara » de Mostaganem en novembre 2012, portant sur l’acquisition d’un appareil de radiothérapie, avait été favorablement accueillie par la direction de l’établissement et surtout un faux espoir pour les malades, mais en vain, à ce jour, l’hôpital souffre toujours du manque de cet équipement « vital», et le calvaire des cancéreux est de plus en plus pénible.
Alors combien de morts, faut-il encore recenser pour que la promesse de l’ex-ministre se concrétise ? Le nombre de cancéreux, ne cesse de s’accroître, mais l’équipement en radiothérapie n’est pas pour demain. Il reste en deçà des attentes des malades qui souffrent et finissent par succomber sans pouvoir avoir droit à cette cure si nécessaire et si espérée
L.AMMAR