Nous entamons la dernière semaine de l’année 2009.
C’est l’occasion de regarder dans le rétroviseur et revenir sur les principaux événements qui ont marqué cette année.
Un petit tour d’horizon des faits marquants durant l’année qui s’achève révèle que parmi les sujets qui ont ponctué l’année 2009 on peut citer l’élection présidentielle, le festival panafricain , la hausse du SNMG et évidemment la qualification des verts au mondial . Ce retour après 24 années d’absence reste un merveilleux souvenir.
L’ambiance de fête vécue par des millions d’algériens le soir de la victoire des fennecs, et cette réconciliation avec l’emblème national resteront gravés dans la mémoire, et pour longtemps.
Il est des dates qui s’oublient facilement. Il en est d’autres, en revanche, qui restent à jamais gravées dans la mémoire collective, tant elles rappellent d’importants évènements.
Le 09 avril 2009 en est justement une. Et pour cause, en cette journée, inscrite dans les annales politiques nationales, le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika est réélu président de la République pour un troisième mandat. Pour la réussite de ce rendez-vous historique, les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens. Les électeurs ont voté massivement, avec un taux de participation de 74,24%.
Le jour attendu, le peuple algérien, qu’on disait désintéressé de la chose politique, a prouvé son attachement viscéral à sa patrie, tant il y allait de l’avenir de son pays. A travers toutes les wilayas, les bureaux de vote, ouverts tôt le matin, n’ont pas désempli durant toute la journée. La quasi-totalité des électeurs, qui ont jugé positifs les deux premiers bilans du président Bouteflika, ont pris la décision d’accorder leurs voix au père du projet de la réconciliation nationale. Le vote au profit du candidat indépendant montre à quel point le peuple tient à la continuité et la stabilité de l’Algérie, sortie de la décennie noire. Le chef d’Etat, qui a promis de redoubler d’efforts, a été réélu avec un taux de 90,24% des suffrages exprimés.
D’aucuns estiment que cette réélection, à une majorité écrasante, était prévisible en raison, notamment, des objectifs majeurs que M. Bouteflika s’est attelé à réaliser dès son investiture en 1999. Grâce au rétablissement progressif de la sécurité, le président a entamé, sur le plan intérieur, un vaste programme de refondation de l’Etat à travers la réforme de ses structures et ses missions, des systèmes judiciaire et éducatif. Chose qui a permis à l’Algérie de renouer avec la croissance et la réalisation des taux élevés dans tous les secteurs d’activité.
A souligner que la campagne fut serrée, puisque dès l’entame de celle-ci, Moussa Touati, Ali Fawzi Rebaïne, Mohand Saïd, Louisa Hanoune et Djahid Younsi, candidats à la magistrature suprême, ont tenté de séduire, chacun à sa manière, l’électorat par un discours prônant l’amélioration du cadre de vie des citoyens.
Mais à mesure que s’égrénait le temps accordé aux postulants, il s’avéra que le discours du candidat Bouteflika répondait le mieux aux aspirations citoyennes, puisque dès le début de la campagne électorale, ce dernier a exposé le bilan des deux premiers mandats que le peuple lui a confiés, mais aussi le programme qu’il a proposé de mettre en œuvre une fois réélu.
Aux yeux du candidat indépendant, la confiance envers l’Etat passe par l’accomplissement de ses devoirs multiples, la crédibilisation et la légitimation des institutions et l’amélioration des politiques publiques et par les réponses que l’Etat apporte aux multiples attentes des populations.
Djamel O.