Malheureusement, certains chefs d’établissements scolaires se permettent de gérer leur institution sans se référer au règlement régissant le bon fonctionnement de la gestion relative à l’école ni l’avis d’aucun autre collaborateur. Ils n’hésitent point à corriger sauvagement tout élève réfractaire qui faute.
Malgré la ferme instruction ministérielle interdisant d’infliger aux élèves des châtiments corporels, le directeur du collège d’enseignement moyen de Beni-Yahi s’est littérairement acharné sur l’un de ses élèves, lui administrant une raclée des plus atroces. Le jeune A. Abdellah, âgé à peine de 13 ans, fréquentant la classe de huitième année moyenne a été brutalement roué de coups violents à l’aide d’un tuyau d’arrosage, et a reçu une terrible gifle sur la joue, pour avoir pris de l’eau de l’un des robinets de l’établissement scolaire ! Outré par le comportement indigne de la part d’un éducateur. Muni d’un certificat médical diagnostiquant, la présence linéaire d’une ecchymose de la face postérieure gauche et attestant une incapacité d’études de 07 jours, le père de la victime a déposé plainte à la brigade de la gendarmerie nationale. Malheureusement, les choses n’en restèrent pas là car le directeur trouva encore le moyen de renvoyer l’élève après la fin de son congé médical pour un motif qui demeure encore inconnu et qui a nécessité l’intervention d’un député de l’A.P.N auprès du directeur de l’éducation qui ordonna la réintégration de l’élève en exigeant une enquête sur cette lamentable affaire .Notons que le président de l’association des parents d’élèves a démissionné pour une mésentente, se rapportant à l’attribution de la prime de solidarité scolaire et la gestion de la cantine scolaire. Un directeur concerné qui semble gérer l’établissement sans se référer à l’avis de ses proches partenaires, le vice président ,M.A.S, est scandalisé par le comportement indigne de ce chef d’établissement et sollicite également l’intervention de la tutelle pour mettre de l’ordre dans la gestion de ce C.E.M, devenu presque un établissement privé où désormais le directeur, est maitre à bord.
L. AMMAR