Une récente réunion de la Ligue arabe
Cette deuxième visite sera mise à profit pour suivre l’application des règles régissant le déroulement du processus électoral du début jusqu’à la fin.
La mission d’observation de la Ligue arabe pour l’élection présidentielle du 17 avril qui s’est rendue récemment en Algérie a fait un constat «satisfaisant» du déroulement des préparatifs de la prochaine présidentielle «conformément aux standards internationaux», a affirmé hier, le chef de la mission, M.Mohamed Sbih.
Dans une déclaration à l’APS en marge des réunions préparatoires de la 25e session ordinaire du Sommet arabe, M. Sbih a souhaité que la présidentielle du 17 avril «soit un nouveau jalon qui confortera les réalisations du pays sur la voie de la consécration de la démocratie et qu’elle permette de prouver au monde entier que les pays arabes ont, eux aussi, de véritables pratiques démocratiques».
L’Algérie «a toujours été un exemple en matière de résistance depuis sa glorieuse guerre de Libération, en passant par sa lutte précoce et douloureuse menée durant les années 1990 contre le terrorisme, une lutte qui n’a été appréhendée à sa juste valeur que lorsque les pays arabes ont été frappés par ce fléau», a-t-il soutenu, mettant l’accent sur la nécessité pour le pays de poursuivre sa marche sur cette voie et donner l’exemple une nouvelle fois à l’occasion de la prochaine présidentielle.
Selon le constat de la mission de la Ligue arabe fait lors de sa première visite en Algérie, le 12 mars dernier, où elle a pris connaissance de la Constitution, des dispositions de la loi organique portant régime électoral et de la manière dont ont été élaborées les listes électorales, «nous sommes en mesure d’attester du bon déroulement du processus qui est jusqu’à l’heure satisfaisant et totalement conforme aux standards internationaux», a-t-il ajouté.
M.Sbih a souligné s’être enquis de tous les aspects liés à l’élection présidentielle rappelant que la mission de la Ligue arabe avait rencontré des représentants de plusieurs ministères concernés par le processus électoral, dont ceux de la justice, de la communication, des affaires étrangères et de l’intérieur, ainsi que des membres du Conseil constitutionnel et près de 360 magistrats chargés de la supervision.
La mission a également tenu des rencontres avec les représentants de la société civile, a-t-il indiqué, regrettant de n’avoir pas pu rencontrer les six candidats à cette élection, la liste définitive des candidats n’ayant été connue que le jour de départ de la mission.
Dans ce sens, il a affirmé que la deuxième visite de la mission prévue à partir du 10 avril permettra aux candidats et à leurs représentants de rencontrer, s’ils le souhaitent, les membres de la mission de la Ligue arabe.
Cette deuxième visite sera mise à profit pour suivre l’application des règles régissant le déroulement du processus électoral du début jusqu’à la fin, à travers le déploiement d’observateurs sur l’ensemble des wilayas du pays, a-t-il précisé.