La nouvelle société algéro-qatarie, chargée de la réalisation du complexe sidérurgique de Bellara à Jijel, a signé, aujourd’hui, un contrat avec le cabinet espagnol Idom pour la réalisation des études d’engineering de ce projet.
En présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, les responsables de la nouvelle société algéro-qatarie, chargée de la réalisation du projet du complexe sidérurgique de Bellara à Jijel, avec ceux du cabinet espagnol Idom ont procédé, aujourd’hui, au siège du ministère à la signature d’un contrat portant sur la réalisation des études d’engineering de ce projet.
A cette occasion, le ministre a souligné qu’il s’agit d’une nouvelle étape dans la concrétisation du projet du complexe tant attendu. Il a précisé que ce projet avance à un rythme normal sans glissement de calendrier.
Le cabinet Idom aura également à sa charge, la préparation des appels d’offre, les cahiers des charges et les contrats, et d’assister la société dans le choix des fournisseurs et des équipements. «C’est un projet stratégique et structurant», a ajouté Bouchouareb.
Selon lui, le projet prévoit pour la première phase, la validation par les deux parties de l’installation d’une capacité de production de 2 millions de tonnes par an, dont 1,5 million de tonnes de rond à béton et 500 mille tonnes de fil machine. Pour la seconde phase, les deux parties ont convenu de porter cette capacité de production à 4 millions de tonnes par an.
La gamme définitive des produits de cette phase sera déterminée sur la base des résultats d’une étude de marché complémentaire. Concernant le lancement des appels d’offre pour la sélection des EPC (4 au maximum) aura lieu en septembre prochain. En janvier, il sera procédé à la signature des contrats avec les EPC (30 mois de réalisation) et au deuxième semestre de l’année 2017, la production sidérurgique à partir du DRI sera lancée sur le site.
Pour ce qui est de l’emploi, le projet va employer dans sa première phase près de 1500 agents (emplois directs) et environ 15000 emplois indirects, a encore précisé le ministre.
Le premier responsable sur le secteur industriel a noté que le complexe sidérurgique de Bellara, dont l’évaluation primaire est estimée à 1,935 milliard de dollars avec un délai de réalisation de 48 mois, vient compléter les autres projets pour la satisfaction de la demande nationale en produits sidérurgique, à savoir le plan de relance du complexe d’El Hadjar à Annaba, le complexe de Tosyali à Oran et les autres projets lancés par d’autres entreprises privées.
Pour rappel, les statuts juridiques de la nouvelle société Algéro-Qatarie, chargée de la réalisation de ce complexe, ont été signés en janvier précédent. Ainsi, la partie algérienne détient 51% du capital de cette société, tandis que les 49% restant reviennent à la partie qatarie.
Lahcene Brahmi