Son avenir sera évoqué après le retour de Bangui.
Il dirigera les A’ lors du CHAN.
Nous avons évoqué lors de nos précédentes éditions que Abdelhak sera le futur sélectionneur national.
Au lendemain de la catastrophe face à la Tanzanie, la fédération a commencé à penser sérieusement à lui car il présente le profil idéal pour mener cette sélection. Mieux encore, avec son tempérament de gagneur et son principe, l’on s’attend à ce que Benchikha réussisse quelque chose à la tête des Verts.
Pour cela, des pourparlers ont commencé entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua et Benchikha. Fidèle à ses principes et surtout à sa philosophie, Benchikha a accepté l’appel du cœur, le devoir de servir son pays, même s’il a reçu dernièrement et comme rapporté par nos soins, une proposition fort alléchante de la part de la FTF pour remplacer Bertrand Marchand, au lendemain du nul concédé par la Tunisie à domicile face au Malawi.
Le «Général» a ainsi accepté de diriger le match de la République centrafricaine, prévu le 10 octobre prochain à Bangui, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2012 qui aura lieu conjointement au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Benchikha aura comme principal objectif de rendre la confiance au groupe et le mener vers la victoire. Les Verts ne se sont plus imposés même lorsqu’il s’agit d’un simple match amical, depuis le 5 juin dernier face aux Emirats Arabes Unis à Nuremberg.
Son avenir sera évoqué après le retour de Bangui
Par ailleurs, l’avenir de Benchikha à la tête de l’équipe nationale dépendra justement de ce résultat face à la République centrafricaine. En cas de victoire, Benchikha sera en position de force. Il consolidera son poste de sélectionneur national à coup sûr, surtout qu’il sait gérer un groupe.
Tout le monde est unanime à dire que l’aspect psychologique est son point fort. Une chose est sûre : Raouraoua et Benchikha vont s’asseoir encore une fois autour d’une table pour évoquer le sujet et aborder les points de divergence.
Les adjoints, un autre problème
Cependant, on croit savoir que Abdelhak Benchikha ne compte pas lâcher ceux avec lequel il a travaillé en A’ et olympique étant donné que c’est le même staff. A ce propos, on croit savoir que Benchikha compte ramener avec lui l’ensemble des staffs technique, médical, administratif, et même les gardes-matériels.
Le problème qui se pose actuellement, c’est que la fédération veut imposer à Benchikha, deux personnes ayant déjà échoué dans leur mission avec Saâdane. Ces deux personnes faisaient partie du staff technique de Saâdane, en l’occurrence Zoheir Djelloul et Hassane Belhadji. Benchikha, lui, campe toujours sur ses positions, il veut ramener Kaoua et Mohamedi à ses côtés.
C’est le point de discorde. L’on se demande comment on peut imposer à un sélectionneur d’autres personnes pour faire partie du staff contre son gré, surtout que ces personnes ont déjà échoué dans cette mission, et ont été critiqués depuis longtemps, même avant la démission de Saâdane. En tout cas, Benchikha ne revient pas sur ses principes. Ses adjoints, c’est lui qui les choisira.
Il dirigera les A’ lors du CHAN
Certes, son nom est cité avec insistance comme étant le futur successeur de Rabah Saâdane à la tête de l’équipe nationale, mais Abdelhak Benchikha compte poursuivre l’aventure avec l’équipe nationale A’ durant la phase finale du championnat d’Afrique des nations qui aura lieu au Soudan, en février prochain.
C’est ce qu’on a pu savoir de sources très proches de l’ex-entraîneur du Club Africain. Il est toujours attaché à la sélection des locaux qu’il a lancés depuis un an. Benchikha veut donc rester aux côtés de ses poulains.