Belkalem convoqué pour les trois prochains matches

Belkalem convoqué pour les trois prochains matches

Essaïd Belkalem est officiellement convoqué pour les prochaines échéances de l’EN. Le défenseur central de la JSK, sur lequel le sélectionneur national n’a pas tari d’éloges lors du dernier stage réservé aux locaux, fera partie donc du groupe qui sera mobilisé à Sidi Moussa à partir du 13 du mois en cours.

Le joueur était d’ailleurs ce matin au consultat de France à Alger pour déposer son dossier d’octroi d’un visa Schengen. Cela ne fait pas de lui un sélectionnable en puisance pour les trois prochains matches des Verts, mais il fait quand même partie du groupe retenu par le sélectionneur national. Un groupe qui devrait, selon les dires d’Halilhodzic, contenir quelque 31 joueurs. Avec le départ à la retraite d’Anthar Yahia, l’opinion publique voit en Essaïd Belkalem le successeur naturel du défenseur du FC Kaiserslautern. A 22 ans, il a le talent et le charisme pour.  Un peu en difficultés à la JSK, le joueur, qui s’était retrouvé bon gré mal gré au centre d’une polémique suite à son altercation avec Ali Rial à la mi-temps du dernier ESS-JSK (2-1), n’en fait pas un cas. Il est attendu qu’il reprenne aujourd’hui les entraînements  au 1er-Novembre.

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Chaouchi, Rebbih et Benmoussa ont déposé leur demande de visa hier

Trois joueurs de la sélection algérienne se sont rendus, hier, au centre de dépôt de visa à Ben- Aknoun, pour la demande de visa dans l’espace Schengen. Il s’agit du gardien de but du Mouloudia d’Alger Faouzi Chaouchi, du Belouizdadi Rebbih ainsi que du joueur polyvalent de l’ES Sétif, Mokhtar Benmoussa. C’est sur demande de la fédération qu’ils se sont rendus à Ben Aknoun pour obtenir leur visa.

Ils étaient accompagnés de certains membres du staff de l’EN

Par ailleurs, les trois joueurs précités n’étaient pas les seuls à avoir formulé une demande de visa. Il y avait aussi certains membres des différents staffs de l’EN qui ne se sont pas rendus hier avec l’Equipe nationale à Paris, pour le regroupement prévu au centre Léonard-De-Vinci de Lisses, en banlieue parisienne. Il est à rappeler que ce stage durera jusqu’au 11 de ce mois et que le retour de France est prévu pour le 12.

Ils font partie de la liste élargie

Chaouchi, Benmoussa et Rebbih font partie de la liste élargie que compte préparer le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, en prévision des prochaines rencontres prévues au mois de juin. Selon nos échos, le sélectionneur national devrait établir une liste de 32 ou 35 joueurs spécialement pour les trois rencontres face au Rwanda, le Mali et la Gambie.

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Une correspondance a été envoyée à la Fédération malienne de football

La FIFA exige des garanties par écrit ou la délocalisation

A la FIFA, ça ne traîne pas. Quatre jours après l’envoi, par la Fédération algérienne de football, d’une demande officielle de délocalisation du match Mali-Algérie, prévu le 9 juin prochain à Bamako en éliminatoires pour le Mondial-2014, l’instance dirigeante du football international a déjà examiné la requête et délivré une position. En effet, une correspondance sur ce sujet a été envoyée à la Fédération malienne de football. Elle devrait atterrir ce matin sur le bureau du patron du football malien, Hammadoun Kola Cissé.

Le gouvernement malien doit s’engager à assurer la sécuritédes Algériens et des officiels

Suivant les usages en la matière, la correspondance de la FIFA, sa première sur la question, s’apparente à une demande de renseignements et de garanties. Elle enjoint la fédération malienne à lui transmettre des renseignements exacts sur la situation sécuritaire actuelle à Bamako, où la confusion a régné, ces derniers jours, et à lui demander un engagement par écrit à assurer, si elle tient à ce que le match se déroule sur le territoire malien, la sécurité de tous les étrangers qui s’y déplaceront à l’occasion de ce match (l’équipe adverse, en l’occurrence l’Algérie, les arbitres, le commissaire du match, le délégué FIFA et l’officier de sécurité). Cet engagement par écrit doit être avalisé et supporté par le gouvernement central du Mali.

Les Maliens doivent communiquer les noms de pays alternatifs

Même si la teneur de la correspondance de la FIFA adressée à la Fédération malienne est diplomatique dans sa formulation, il n’en demeure pas moins qu’elle affirme clairement qu’il y a une possibilité que le match soit délocalisé dans le cas où la FIFA jugerait les informations transmises comme préoccupantes et les garanties présentées comme insuffisantes. Ainsi, il est demandé aux Maliens de communiquer, d’ores et déjà, les pays alternatifs dans lesquels ils souhaiteraient recevoir l’Algérie en cas de délocalisation. En somme, la FIFA met la Fédération malienne de football devant ses responsabilités : ou bien elle donne des assurances fermes quant à l’organisation du match à Bamako, ou bien elle fait le choix dès maintenant du pays où la rencontre se déroulera.

Les écoles et universités fermées à Bamako, un indicateur rouge

Les Maliens sont, ainsi, dos au mur. Du moment que la réglementation de la FIFA oblige une fédération à indiquer, au moins un mois à l’avance, la date et le stade qui abritera un match qu’elle organise, ils n’auront plus, à compter d’aujourd’hui, que 2 jours pour, soit présenter un dossier de sécurité solide, soit choisir un autre pays. C’est plutôt court comme période pour réunir des garanties, surtout que la situation à Bamako est actuellement confuse. Preuve que les indicateurs sont au rouge : le gouvernement a décidé de fermer toutes les écoles et les universités de la capitale malienne de crainte qu’il n’y ait des rassemblements et que des étudiants et des lycéens ne soient armés et manipulés. Si les réunions d’étudiants sont redoutées, que dire, alors, d’une foule dans un stade ? C’est dire que l’option de la délocalisation est très plausible, surtout que la FIFA ne badine pas avec la sécurité dans les matches, que ce soit pour les joueurs, les accompagnateurs, les officiels ou les spectateurs.