Atelier préparatoire de la conférence sur le changement climatique,Les pays arabes appelés à plus d’implication

Atelier préparatoire de la conférence sur le changement climatique,Les pays arabes appelés à plus d’implication

Les travaux de l’atelier de concertation entre les pays arabes en vue d’unifier les visions et formuler des propositions communes sur les positions à défendre lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP-17) en décembre 2011 à Durban et la Conférence de Rio+20 prévue en juin 2012 ont débuté hier à Alger.

Le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé que ces pays ont besoin de fournir des efforts supplémentaires pour pouvoir atteindre leurs objectifs et défendre leurs territoires et leur environnement. «La réunion de Cancun a permis de capitaliser une piste des négociations qui se fait au niveau régional et mondial et qui a connu beaucoup de difficultés à Copenhague.

Les pays arabes se trouvent dans une région extrêmement sensible, ce qui fait qu’ils doivent se concerter pour apporter leur message lors de ces deux sommets.

Le chemin à faire est encore énorme. Nous devons continuer à travailler pour mieux nous préparer et comprendre les enjeux ayant une relation directe avec l’avenir du monde», a-t-il affirmé. Il a appelé à la nécessité d’élaborer les nouvelles conventions sur des bases plus justes et équitables à tous les pays. Il rappellera la lourde responsabilité de l’Algérie qui va présider le groupe des 77 et doit jouer son rôle en connaissant les préoccupations et les besoins de chaque pays.

Le ministre a appelé également à rendre opérationnel le fonds vert «dont la mise en place piétine». Chérif Rahmani, ministre de l’environnement et du développement du territoire a rappelé les principaux défis que les pays arabes doivent relever à l’occasion de la tenue de ces sommets.

«Maintenir les principe de Kioto, la mise en place de la commission d’adaptation, le lancement du fonds. C’est comme ça qu’on va préparer la réussite du sommet de Rio», a-t-il indiqué lors de son interlocution. Mamadou Mbay, le représentant du Pnud en Algérie, a insisté sur l’élaboration d’un accord mondial «plus efficace et plus réel. Les pays arabes doivent travailler et faire valoir leurs atouts pour qu’on tienne compte des spécificités de chaque pays».

Nouria Bourihane