Le débit internet est catastrophique, coupures fréquentes et tarifs prohibitifs, l’internet Algérien est loin d’être performant. C’est une certitude qui ne demande aucune preuve tangible
En manque de mécanisme pour remédier aux failles, le ministère, ne cesse de nous bombarder de promesses et d’excuses en s’appuyant sur des données techniques que peu d’internautes maîtrisent. « Nous sommes en train d’épurer le réseau de câbles vétustes qui a subi des agressions », s’explique, le PDG d’Algérie Télécom, en accusant les voleurs de câbles d’êtres les seules responsables. Cette situation impacte la qualité de service et se répercute sur la relation commerciale. « On a beaucoup de réclamations et sur le plan relationnel, c’est difficile à gérer », avoue Azouaou Mehmel , le PDG d’Algérie Télécom, dans un entretien accordé à TSA . Faut-il donc attendre et espérer ? Pour l’heure, les coupures de connexion n’ont jamais été aussi nombreuses. Dans le cœur même de la capitale, Internet manque souvent à l’appel et des entreprises entières se retrouvent bloquées à cause de ces pannes successives. A l’intérieur du pays, n’en parlons même pas. Au sud, et dans les localités éloignées notamment, Internet fait rêver encore les jeunes. A Adrar, Ouargla, Tamanrasset, les lieux de fréquentation dotés d’une connexion internet se comptent sur les doigts de la main. Quant au débit, il faut avoir un cœur solide pour le supporter. Des efforts sont, certes, fournis pour rendre la vie plus facile aux internautes algériens.
Riad