L’Algérie et la Libye ont mis en avant, lundi au Caire, « l’importance d’une action rapide » en faveur d’une solution politique consensuelle qui préserverait l’unité et la stabilité de la Libye, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le ministre libyen des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mohamed Abdelaziz ont souligné « l’importance d’une action rapide susceptible d’impulser les efforts en faveur d’une solution politique consensuelle qui préserverait l’unité, la stabilité et l’intégrité territoriale de la Libye et répondrait aux aspirations du peuple libyen à la sécurité, à la paix et au développement ».
M. Lamamra s’est entretenu avec le ministre libyen en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye qui s’est tenue lundi au Caire.
Le ministre libyen a présenté lors de cette rencontre un « exposé sur les développements de la situation politique et sécuritaire dans son pays, exprimant sa profonde préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire en Libye, et son souhait que les pays voisins de la Libye puissent jouer un rôle positif et dans les plus brefs délais afin d’encourager les libyens à entamer un dialogue national global », souligne le communiqué.
A l’ouverture des travaux de la 4ème réunion ministérielle des pays voisin de la Libye, M. Lamamra avait prononcé une allocution dans laquelle il avait souligné que « les frères en Libye et, plus précisément les forces civiles nationales, se trouvent face à une réelle épreuve qui consiste à relever les défis dangereux qui menacent l’avenir du pays ».
« Les antagonistes n’ont d’autre choix que celui d’adopter la voie du dialogue loin de toute confrontation et conflits dévastateurs qui pourraient, s’ils venaient à se poursuivre avec la même intensité, attenter aux fondements de l’Etat, à son unité et à sa souveraineté », a-t-il affirmé soulignant l’impératif d’ »éteindre ce feu qui brûle les réservoirs d’hydrocarbures et qui pourrait consumer les cœurs et esprits des Libyens ».
« L’Algérie, consciente de la gravité de la situation que vit le peuple libyen frère avait, auparavant, mis en garde contre les différends politiques et les conflits armés qui déchirent ce pays », a-t-il encore souligné.