Comme chaque année, The Economist Intelligence Unit (EIU), une société de conseil et d’analyse, rattachée au groupe The Economist, a établi un classement sur la qualité de vie de 140 villes au monde. Encore une fois, The Economist nous surprend avec son nouveau sondage, dévoilé hier. Un sondage que l’on peut qualifier de purement «politique».
D’après celui-ci, réalisé en août, Alger est classée parmi les dix villes les plus désagréables au monde pour manque de stabilité d’une année sur l’autre, la qualité des soins, la culture et l’environnement, l’éducation et les infrastructures !
Pis, la capitale algérienne est, selon le sondage réalisé par ce groupe classée au même niveau que Téhéran, capitale de l’Iran, Douala (Cameroun), Tripoli (Libye), Karatchaï (Pakistan), Harare (Zimbabwe), Lagos (Nigeria), Port Mopsi (Guinée Bissau), Damas (Syrie) et Daka (Bengladesh).
Alors comment peut-on classer une ville comme Alger parmi les villes soumises à des conditions de sécurité des plus lamentables, si ce n’est pas un sondage « politique ». Un sondage qui veut enfoncer la ville d’Alger après que celle-ci soit devenue l’une des plus importantes au Maghreb.
L’arrivée des transports modernes, avec l’entrée en service du métro d’Alger et le tramway, et la construction de plusieurs centaines de milliers de logements dignes de ce nom, à savoir des buildings dotés d’espaces verts, de détente et de loisirs, n’a apparemment pas convaincu les « spécialistes » de la question des villes du monde.
Pis, le sondage de The Economist enfonce le clou pour des raisons géopolitiques, d’autant que le tourisme dans les pays du Maghreb est en train de diminuer à cause de l’insécurité qui règne surtout en Tunisie, en Egypte et en Libye, ce qui a permis à Alger d’absorber le flux touristique. En fait, le sondage de « The Economist » vise à salir l’image de la capitale algérienne.
En en donnant une fausse idée The Economist n’a pas hésité à classer Alger parmi les capitales en guerre. L’objectif, comme nous l’avons déjà dit, est de faire plier Alger, qui a un avenir très prometteur. Par ailleurs, le sondage réalisé par The Economist a cité la ville australienne Melbourne, pour la troisième année consécutive, au titre de la ville la plus agréable au monde.
Ce sondage se base sur cinq critères : la stabilité de la ville d’une année sur l’autre, la qualité des soins, la culture et l’environnement, l’éducation et les infrastructures. Le classement n’a pas beaucoup évolué depuis l’année dernière ; cependant, Bogota, Dubaï, Bratislava ou encore Pnom Penh ont connu les améliorations les plus remarquables dans leur qualité de vie sur une période de 5 ans.
S. Abi