Il a de tout temps gardé le mystère autour de sa vraie fonction. Il était derrière la création de journaux, la diffusion de la publicité et même dans la suspension de certains quotidiens. Il a ainsi inondé le monde de la presse avec presque une centaine de titres insignifiants les uns que les autres.
Lui, c’est le colonel Fawzi du DRS. Responsable de la propagande médiatique au Centre de la communication et de diffusion, relevant du DRS. Il a, depuis son installation depuis une quinzaine d’années, façonné selon le vœu du DRS, le paysage médiatique national. Entre des journaux insipides et insignifiants, en passant par d’autre totalement acquis à la manipulation médiatique du DRS, le colonel Fawzi vient de tirer sa révérence de ce service ultra sensible.
Selon la presse algérienne, on lui reproche sa mauvaise gestion de la maladie de Bouteflika. La presse soumise a fait dans l’alarmisme concernant la maladie du chef de l’Etat. Avec ce limogeage, les éditeurs, toujours en course derrière les pages de publicité, vont guetter la moindre information pour connaître le successeurs, et renouveler encore une fois leur allégeance et leur soumission comme ce fut le cas sous le régime ferlé de l’ex-URSS.