Accès à la formation par apprentissage, L’âge maximum relevé à 35 ans

Accès à la formation par apprentissage, L’âge maximum relevé à 35 ans

Le ministère de tutelle prévoit plusieurs mesures afin de permettre l’accès à la formation au plus grand nombre d’Algériens. Des facilitations sont également prévues au profit de plusieurs tranches de la société.

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a en effet présenté un « exposé sur le projet de loi amendant et complétant la loi sur l’apprentissage devant la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale », indique un communiqué de l’APN.

Le projet de loi vise à « mettre en place des procédures juridiques dans le but de consacrer le principe d’égalité des chances d’accès à la formation pour les jeunes des deux sexes, sans distinction, en portant l’âge maximum d’accès à l’apprentissage de 25 à 35 ans », a indiqué le ministre lors d’une réunion présidée par Zebbar Rabah, président de la commission spécialisée, en présence du ministre chargé des relations avec le Parlement, Khelil Mahi.

Le ministre a souligné que le projet de loi vise « la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes, à travers la diversification des opportunités d’apprentissage, l’augmentation des effectifs de la formation, et la dispense des personnes aux besoins spécifiques de la condition d’âge lors de l’accès à la formation par l’apprentissage ».

Le projet de loi amendant et complétant la loi numéro 81-07 du 27 juin 1981 sur l’apprentissage a pour objectif « d’instituer une indemnité pour l’encadrement pédagogique, en coordination avec les maîtres d’apprentissage et les maîtres artisans pour garantir un suivi régulier de la formation et sa promotion en termes de qualité et de quantité ».

Le projet en question « permettra au corps des inspecteurs pédagogiques du secteur d’évaluer et de contrôler la formation au niveau des structures pédagogiques, en coordination avec les maîtres d’apprentissage ou les maîtres artisans ».

Au terme de l’exposé les députés sont intervenus pour soulever une série de préoccupations qui ont porté notamment sur « la nécessité d’adapter le système de formation professionnelle avec les exigences du marché de l’emploi, de prendre des mesures incitatives pour encourager l’accès des jeunes aux centres de formation et d’apprentissage, et d’organiser des campagnes de sensibilisation à l’importance de la formation au profit des jeunes et de leurs parents », selon le communiqué.

Les membres de la commission ont également insisté sur l’importance de « relancer les lycées professionnels et de développer la formation dans le domaine de l’agriculture ». Intervenant avant le début de l’exposé du ministre, le président de la commission, M. Zebbar, a mis en exergue le plan d’action du gouvernement, notamment dans son volet relatif à l’éducation et à la formation qui vise à réhabiliter ces deux secteurs.

Rayan Nassim