A quelques jours de la rentrée scolaire, les guichets de l’état civil pris d’assaut à alger

A quelques jours de la rentrée scolaire, les guichets de l’état civil pris d’assaut à alger

Comme chaque année, à l’approche de la rentrée scolaire, les guichets de l’état civil des mairies connaissent un grand «afflux» et sont pris d’assaut, a-t-on constaté hier lors d’une tournée à travers quelques communes de la capitale.

Une longue file d’attente a été enregistrée par les parents d’élèves au niveau de la mairie de Kouba (Alger) afin d’obtenir les différentes pièces administratives exigées pour les inscriptions notamment, le certificat de résidence, l’extrait de naissance et la fiche familiale.

Il est à noter que seul l’extrait de naissance n°12 (l’original) est établi par micro-ordinateur, les autres documents, tels que la fiche familiale et la résidence sont écrites à la main. Même constat a été fait au niveau de l’APC de Aïn Naâdja où des queues interminables devant les guichets font perdre beaucoup de temps à des pères et mères de familles contraints de patienter des heures pour être «servis».

Les autres APC ne font pas exception et les salles d’attente sont bondées de monde. Les citoyens bien que patients dénoncent de faire deux files d’attente pour un même document.

Devant le guichet où il est établi puis où il doit être signé. En outre, à travers d’autres APC comme celle d’El Biar, on a constaté que d’autres personnes sont venues pour réclamer les erreurs sur les documents administratifs, car ces derniers sont encore faits à la «main» sur la base du livret de famille.

De nombreux citoyens se rendent compte des erreurs commises dans les noms, les prénoms et autres dates de naissance et se trouvent dans l’obligation de refaire le même parcours afin de corriger les erreurs.

Dans la mairie d’Alger-centre, une cinquantaine d’individus sont en quête de différents documents administratifs nécessaires pour les inscriptions scolaires et autres besoins. De longues files d’attente de citoyens de différents âges sont constatées au niveau de ces services d’état-civil des annexes communales d’Alger, où la foule montre des signes visibles d’impatience, notamment envers les préposés aux guichets.

M. C.