Le défenseur central de Bochum a rejoint l’EN au Castellet blessé, il continue à soigner sa blessure tout en espérant récupérer dans les plus brefs délais pour donner un plus à la sélection.
Dans cet entretien, il rassure ses fans et les supporters des Verts, tout en leur promettant d’être prêt dès le second match en Angola.
Un mot sur l’évolution de votre état de santé ?
Ça va, hamdoullah, je vais beaucoup mieux, je cours et je continue à faire les soins pour retrouver le ballon après le dernier examen, pour être d’attaque à la CAN. Au niveau de mon corps, je me sens beaucoup mieux, j’espère que ça va continuer comme ça.
Le médecin de Bochum s’est déplacé spécialement pour vous, pour vous prendre en charge, ça vous rassure ?
Ce qui me rassure, c’est le fait de me sentir mieux. La présence du docteur Schubert ou même celle d’Ooughlali et leur boulot en harmonie me rassurent aussi, car le plus important pour moi, c’est que mon évolution continue comme ça.
Justement, d’après le médecin de Bochum, vous ne pourrez pas jouer avant deux semaines, de peur d’une rechute. Il a même donné l’exemple d’un joueur de Dortmund, qui a rechuté et qui en a eu pour un an.
Il pense que vous êtes out pour le premier match, mais pas pour la CAN…
Bien voilà, ça c’est déjà bon signe. Pour moi, c’est une bonne nouvelle, parce que entre louper toute la CAN et louper un match ou deux, c’est une grande différence. Le plus important, c’est d’être prêt et de ne pas prendre de risque et être avec l’équipe.
Il a aussi dit que s’entraîner et jouer un match ce n’est pas pareil et que ça serait dommage de vous voir rechuter après tous ces efforts…
Je ne fais pas une exception, y a des joueurs qui peuvent jouer à ma place à tout moment. On a tous vu Zaoui contre l’Egypte, il a fait une grande rentrée, on est tous libérés de ce côté-là.
Il y a personne qui me fait la pression pour jouer le plus vite possible, pour l’instant, le but c’est d’être en bonne santé.
Vous savez donc que vous allez rater le premier match ?
Je ne sais pas, je me prépare pour être au top, après pour le premier ou pour le second match, on verra.
Vous êtes rentrés chez vous avant de venir ici, comment était l’accueil ?
J’ai eu à peine le temps de voir ma famille, les gens n’étaient pas au courant de cette visite, ça s’est donc passé dans la discrétion la plus totale.
Vous pensez pouvoir rejoindre le groupe à partir de la semaine prochaine ou dans dix jours au max, comme le veut le médecin ?
Oui, ça serait déjà une bonne chose, il faut reprendre en Angola ou à Bochum, il faut augmenter la charge de travail, mais pour moi dans une telle atmosphère de l’EN, c’est beaucoup plus favorable. –
On sait que vous accorder beaucoup de votre temps quotidiennement pour les soins depuis le match de l’Egypte, comment ça se passe ?
Oui je ne fais que ça, je me soigne et je me repose et parfois, je cours aussi tout en évitant de prendre des risques.
Comment allez-vous passer ces deux jours de quartier libre ?
Je ne vais rien faire, c’est très important de laisser le corps tranquille sans thérapies. Je vais essayer d’oublier cette blessure et de revenir plus motivé.
Qu’avez-vous à dire à ceux qui attendent votre retour de blessure avec impatience ?
Je leur dis que c’étais difficile pour moi avant de venir en sélection, car Bochum voulait que je renonce tout de suite à la CAN, je ne pouvais pas dire ça, car ça aurait été une déception pour moi, que je suis en train de tout faire pour revenir en bonne santé, de manière à ce que je revienne pour donner un plus non pas pou pénaliser l’équipe, car si je ne suis pas à 100%, je ne saurai aider l’EN.
Maintenant, Hamdoullah, je ressens qu’il y a une évolution. Je le sens avec le staff, on va faire les choses pour que ça aille dans le bon sens, ils ne doivent pas s’inquiéter.
A. H. A.