Wilaya d’Alger, À l’écoute des citoyens

Wilaya d’Alger, À l’écoute des citoyens

Améliorer les services administratifs en faveur des citoyens, être à leur écoute et leur prêter assistance sont, entre autre, les priorités du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Afin d’atteindre cet objectif, il a instruit son secrétaire général de recevoir, tous les lundis, les citoyens pour répondre à leurs doléances.

Chose promise, chose due. Djamel Berimi, SG de la wilaya d’Alger, a vécu, hier, sa première journée de réception. Il a reçu dans son bureau plusieurs citoyens. La salle d’attente est pleine à craquer. Ces citoyens n’arrêtent pas de se parler. On a l’impression que tout le monde se connaît. Les problèmes d’ordre administratif se taillent la part du lion.

Quelques exemples : Rabah K. mène, depuis 1975, un véritable combat dans le cadre de la concession agricole. Son affaire traîne depuis plus de 38 ans entre les services des domaines, la commune de Dely-Brahim et le ministère de l’Agriculture.

Ce septuagénaire a frappé à toutes les portes, selon ses propos. Avant d’introduire l’affaire en justice, le plaignant a décidé de voir le SG « puisque les portes sont ouvertes ». Il a indiqué qu’il a introduit plus de dix demandes d’audience à ses prédécesseurs, en vain. Rabah K. a affiché sa confiance à M. Zoukh. « C’est un homme compréhensif et de parole », a-t-il souligné. Un citoyen de Bordj El Kiffane, porte-parole de 53 familles, est chargé d’exposer les doléances de ses voisins. Il a indiqué que depuis leur départ des centres de transit (Bateau-Cassé) en 1999, aucune attestation ne leur a été remise alors qu’ils occupent des logements qui, du reste, ne sont raccordés, jusqu’à présent, ni au réseau électrique ni à celui du gaz naturel. Le souci de Farouk, un autre plaignant, est de bénéficier d’un logement social.

Avec sa famille, il habite un réduit trop exigu. « Cela fait des années que j’entreprends des démarches auprès de toutes les instances concernées pour pouvoir bénéficier d’un logement, sans résultat », a-t-il indiqué. Un jeune licencié de Bouzaréah est venu solliciter du SG un agrément pour créer une association. « Les autorités locales refusent de nous accorder l’agrément pour pouvoir nous exprimer et agir », a-t-il indiqué. Ce sont, tout le long de cette journée, les mêmes doléances. Les personnes qui sortent du bureau du SG affichent une certaine satisfaction. Ils affirment que M. Berimi leur a prêté une oreille attentive, a pris note de leurs doléances et les dossiers qui lui sont remis.

Abbas A. H.