Sila : Un chiffre record 1.350.000 visiteurs

Sila  : Un chiffre record 1.350.000 visiteurs

Le 17e Salon international du livre d’Alger Sila), qui s’est tenu du 20 au 29 septembre au Palais des expositions, a été clôturé samedi dernier au soir à Alger en présence d’un nombreux public intéressé par la richesse de cette édition marquée par la participation de plus de 600 éditeurs d’une quarantaine de pays. Le Sila a réalisé un record en termes de nombre de visiteurs, soit 1.350.000 visiteurs pour notamment prendre connaissance des divers ouvrages algériens, arabes et étrangers, exposés pour la circonstance, et assister à la série de conférences et tables rondes riches en enseignements, selon les organisateurs. Tous les éditeurs ont consenti des rabais allant jusqu’à la moitié du prix affiché du début du Salon.

Ces exposants expriment pleinement leur satisfaction. Les exemplaires du prix Goncourt ont tous été vendus. Même les derniers ouvrages ont trouvé preneurs. Il en est de même chez Eyrolles où tous les livres techniques ont été écoulés. La même satisfaction se dessine chez Hachette. Casbah Editions se félicite du volume de ses ventes à ce Salon. Il en est de même pour Barzakh, ENAG, Alpha. Même l’Anep affiche son optimisme pour la bonne commercialisation de ses éditions. Les avis des professionnels sont unanimes, l’organisation du Salon international du livre d’Alger s’est améliorée par rapport aux années précédentes.

Des stands bien aménagés, un circuit fluide, moins de livres porteurs d’idéologies, moins de produits de mauvaise qualité. Même les éditeurs qui étaient sévères jusque-là envers le Salon sont revenus de leur propre chef a priori. Ils diront : « Il faut saluer les efforts consentis par les organisateurs. » « La dix-septième édition a concentré tous nos efforts et tous nos soins, la prochaine sera encore meilleure », a déclaré le commissaire de cette manifestation, Hamidou Messaoudi. Effectivement, cette édition a été vue en grand, en témoigne l’immense superficie consacrée à ce salon pour l’exposition des œuvres des participants. L’aménagement des espaces de ce lieu et la disposition intelligente des œuvres lui donnent un cachet aux normes internationales.

Agrémenté de couleurs vives et abondamment éclairé, ce Salon a ainsi, par ces propriétés, mis en valeur les expositions. En revanche, il est souligné le manque de communication qui a déteint sur les conférences et signatures de livres. Certains expliquent à cet égard que le haut-parleur a cessé d’annoncer les signatures des auteurs, après le premier jour du Salon. Mieux. Certains invités annoncés dans le programme des conférences ne sont pas venus. En dépit de ces carences, le Salon de cette année se démarque réellement des précédents. Des efforts restent toutefois encore à fournir pour faire du Sila une véritable fête du livre. Cette 17e édition du Salon international du livre d’Alger a été dans ce sens une plateforme pour la sensibilisation et l’épanouissement à toutes les générations du livre en Algérie.

Samira Sidhoum