Solitude et mobilité réduite accroissent le risque de mortalité

Solitude et mobilité réduite accroissent le risque de mortalité

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WASHINGTON – Le risque de mortalité des personnes qui vieillissent peut être accru par la solitude ou une mobilité réduite, ont conclu des chercheurs dans une étude publiée lundi.

Ces chercheurs de l’Université de Chicago (Illinois, nord) ont déterminé que la solitude, la dépression et le fait d’avoir eu récemment une fracture osseuse qui affecte la mobilité, pouvaient être de meilleurs indicateurs du risque qu’une personne ne meure dans les cinq ans.

Cette étude propose ainsi de modifier les critères actuels basés sur un modèle biomédical qui s’appuie exclusivement sur les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et l’hypertension artérielle ou les niveaux de mauvais cholestérol pour évaluer l’état de santé et le risque de décéder.

L’étude a été menée à partir des résultats d’une enquête effectuée sur un échantillon de 3.000 personnes âgées de 57 à 85 ans.