Shehata perd de sa maîtrise : «Le stress m’envahit !»

Shehata perd de sa maîtrise : «Le stress m’envahit !»

Plus que 5 jours nous séparent de la grande explication égypto-algérienne, et l’entraîneur égyptien, Hassen Shehata qui, jusque-là, a fait preuve d’une grande maîtrise de soi et d’un calme olympien, a fini par avouer à la presse de son pays qu’il vit ces jours-ci sous une grande pression. «Je suis stressé.»

«La responsabilité est très grande sur mes épaules, car ils sont 80 millions d’Egyptiens qui attendent ce rendez-vous», a déclaré le coach au journal égyptien Al Gomhuria. Et d’ajouter que «même les joueurs vivent sous la même pression et ils sont conscients de la responsabilité qui les attend».

Dans les colonnes du même journal, le premier responsable de la barre technique égyptienne a demandé aux inconditionnels des Pharaons qui sont partagés entre la crainte de voir leurs favoris se faire contrer au Cairo Stadium de faire preuve de plus de  patience et de ne pas rajouter une pression supplémentaire sur les épaules des joueurs qui, au fur et à mesure que le jour J

approche, montrent des signes d’incertitudes et un manque de confiance et de sérénité, au point où certaines divergences et accrochages  entre joueurs sont apparus au grand jour lors du stage effectué à Assouan.

Nous voulons pour preuve le problème du capitanat de l’équipe contesté par un nouveau capé à Ahmed Hassen, qui n’est pas passé inaperçu et a fait tache d’huile dans les différents médias d’Oum Eddounia.

Cette dernière, par crainte de voir les impairs commis par les sélectionnés se répandre comme une traînée de poudre, se sont empressés de les étouffer dans l’œuf et de faire semblant que tout baigne.

Bref, une chose est pourtant certaine,    l’Egypte, ce géant aux pieds d’argile, dissimule mal ses faiblesses et risque très probablement de connaître une désillusion sur le plan footballistique. Est-ce la fin d’un règne continental du ballon rond d’une génération de Pharaons ? Réponse le 14 novembre.

H. M.