Renationalisation du complexe sidérurgique d’El hadjar «les négociations se poursuivent», selon Cherif Rahmani

Renationalisation du complexe sidérurgique d’El hadjar  «les négociations se poursuivent», selon Cherif Rahmani
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L’accord d’acquisition de 51 % du capital du complexe sidérurgique d’El Hadjar entre l’Algérie et le groupe ArcelorMittal n’est pas encore conclu. Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a affirmé qu’aucun accord n’a été signé entre les deux parties, en marge de la signature du contrat de performance entre le ministère de l’Industrie et la SGP Cabelec.

«Il y a ceux qui négocient et ceux qui parlent», a répondu hier le ministre aux journalistes en faisant allusion aux déclarations du député du Parti des travailleurs et ancien secrétaire général du syndicat d’entreprise, Smain Kouadria.

Celui-ci a déclaré qu’un pré-contrat a été signé cette semaine entre ArcelorMittal, qui détient 70% des parts du complexe d’Annaba et Sider, son partenaire public algérien. M. Kouadria, qui a participé à l’élaboration de la feuille de route, a évoqué un plan de développement financé par l’apport de 700 millions de dollars d’une banque publique sur la base d’un échéancier et en fonction de la réalisation du plan 2014-2017. Le complexe devrait atteindre sa pleine capacité de production de 2,2 millions de tonnes d’acier en 2017, a-t-il ajouté, en référence à la feuille de route.

Cette semaine, les deux parties ont renégocié pour porter la participation de Sider à 120 millions de dollars et celle d’ArcelorMittal à 100 millions de dollars et arriver ainsi à 51/49% avec la majorité pour la partie algérienne», a affirmé M. Kouadria, dans une déclaration à l’AFP. Cherif Rahmani a ajouté que le sort de l’usine du complexe d’El Hadjar sera connu après la fin des négociations.

Cependant, M. Kouadria avait annoncé que la feuille de route, qui devrait être bientôt présentée au Conseil de participation de l’Etat (CPE), prévoit un investissement de 100 millions de dollars au capital par Sider et 56 millions de dollars par ArcelorMittal.

Selon la même feuille de route, un plan de développement sera financé par l’apport de 700 millions de dollars d’une banque publique sur la base d’un échéancier et en fonction de la réalisation du plan 2014-2017.

«Cette semaine, les deux parties ont renégocié pour porter la participation de Sider à 120 millions de dollars et celle d’Arcelor à 100 millions de dollars et arriver ainsi à 51/49% avec la majorité pour la partie algérienne», a-t-il affirmé. En 2012 ArcelorMittal Annaba a essuyé des pertes de 33 millions de dollars et ses perspectives de redressement sont limitées, selon la feuille de route.

K. S.