«Nous sommes obligés de reprendre les relations avec la Fédération égyptienne de football vu que nos deux fédérations sont affiliées aux mêmes institutions comme la Fifa et la CAF, qu’elles appartiennent à la même zone africaine de la CAF, de l’Union arabe, et que nos équipes nationales
, comme nos clubs, sont appelés à se rencontrer très souvent à l’avenir.» C’est en ces termes que s’est exprimé le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, avec lequel nous nous sommes entretenus hier après-midi. Le différend entre les Fédérations de football des deux pays n’existe donc plus, lui qui était né des suites du fameux match du Caire de novembre 2009, entre les équipes nationales des deux pays.
L’équipe d’Algérie avait été particulièrement malmenée avec le caillassage de son bus le jour de son arrivée dans la capitale égyptienne, de même que les milliers de supporters algériens qui avaient effectué le déplacement en cette circonstance. Selon le patron du football algérien, ce sont les responsables du football qatari qui ont entrepris la démarche de rapprochement entre les deux fédérations à l’occasion de la réunion de la commission des compétitions de l’Union arabe de football qui vient de se tenir à Damas.
«Nous ne devons plus regarder dans le rétroviseur et rester accrochés à ce qui s’est passé au Caire, a ajouté M. Raouraoua. Notre devoir nous impose de regarder vers l’avant et vers l’avenir, du fait que des confrontations entre équipes algériennes et équipes égyptiennes il y en aura encore.»
Toutefois, le président de la FAF a tenu à nous faire savoir que ce rapprochement touche les institutions dans l’intérêt du football de chacun des deux pays. «Même si rapprochement il y a, nous ne pouvons pardonner à tous ceux qui ont porté atteinte à l’Algérie, à son peuple, à ses institutions, à son histoire et à ses martyrs. Je vise essentiellement certains journalistes égyptiens mais aussi des responsables du football et du sport de ce pays.»
Ahmed Achour