Le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a annoncé mercredi à Alger que la prochaine rentrée de la formation professionnelle sera marquée par l’ouverture de quatre lycées agricoles relevant du secteur.
Dans une déclaration à la presse après l’adoption du projet de loi relatif à l’apprentissage par l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Bedoui a indiqué que le gouvernement avait décidé de l’ouverture de « lycées agricoles » dans les wilayas d’El Oued, Mascara, Khenchla et Ain Defla.
Il a souligné, à ce propos, l’existence d’un comité de travail au niveau du ministère qui « examine actuellement les différents aspects pédagogiques liés à cette mesure ». D’autre part, M. Bedoui a affirmé que le ministère « s’emploie à proposer des formations dans les spécialités en adéquation avec les spécificités de chaque région », rappelant la « demande accrue » en matière de formation professionnelle concernant certaines spécialités devenues désormais « source de richesse » dont l’agriculture et le tourisme. S’exprimant sur l’importance de la formation professionnelle, il a estimé que le secteur était en mesure d’accueillir près d’ »un million de stagiaires » durant l’année de la formation, soulignant l’existence de 1 200 établissements de formation à l’échelle nationale.
Par ailleurs, M. Bedoui a évoqué la commission de wilaya de formation professionnelle qui compte des représentants de plusieurs secteurs, des spécialistes et des représentants de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) qui est une « force de proposition » pour les pouvoirs publics. « Il ne sera plus envisageable à l’avenir, de recruter un demandeur d’emploi non diplômé », a-t-il poursuivi avant de dire que le ministère de la Formation professionnelle œuvrait en coordination avec le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, à l’application « ferme » de cette mesure. Il a ajouté qu’à partir de l’année prochaine, il sera exigé des chefs de projets désirant créer des micro-entreprises un diplôme pour le dépôt de dossier au niveau de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC) ou de l’Agence nationale de gestion des micro-crédits.