Le projet est bien réel

Le projet est bien réel
Les ennemis n’ont jamais désespéré de voir l’Algérie revenir aux années rouges du terrorisme, par le wahhabisme et takfirisme interposés. Daech devait prendre en charge cette mission. Les preuves ne manquent pas, d’abord par des tentatives d’attaques terroristes confiées à Mokhtar Belmokhtar, étant donné que ce dernier jouit d’une grande complicité, mais aussi par des incitations à la violence comme cela a été le cas à Ghardaïa pour ne citer que ces deux exemples. Mais un autre fait confirme le projet. Il s’agit du retranchement des groupes terroristes au niveau de certains maquis ayant servi à l’AIS, le GIA, le Gspc et Al-Qaïda au Maghreb islamique. Bouira, Médéa, Tizi Ouzou, Jijel et Skikda. Des zones où on a tenté de redonner espoir aux résidus criminels pour redynamiser la violence. Agissant sur la base de renseignements, l’Algérie, consciente d’être dans le collimateur, a su employer toutes les données et les mettre à son profit. Daech est mort-né. Le monstre a été décapité par l’Armée nationale populaire [ANP] après son premier forfait commis contre un ressortissant français. Ce fut en décembre 2014. Les dernières opérations menées dans les maquis de Bouira et Médéa sont des messages bien clairs aux aspirations des mentors subversifs. Mais bien avant, en 2013, l’Algérie a été ferme en donnant une bonne leçon à ceux-là même après l’attaque du site gazier de Tiguentourine. Certains n’arrivent toujours pas à digérer l’échec amer. Eux qui s’attendaient à voir le pays sombrer dans le chaos. L’Algérie c’est l’un des plus gros morceaux. L’un des plus convoités aussi. La présence de groupes armés dans le sud du pays est le prétexte de base. En plus de ce prétexte bateau classique, ils surveillent de près la situation au sommet de l’Etat Ils prédisent dont que le successeur du président Abdelaziz Bouteflika aura à affronter les islamistes radicaux qui pourraient chercher à se venger d’avoir été écartés du pouvoir si longtemps. Là encore,Ils prédisent qu’il y aura affrontement, s’il y en aura.
Smain