Les prix à la production industrielle du secteur public et privé ont augmenté de janvier à septembre 2013. Selon l’Office national des statistiques, ils ont enregistré, durant dette période une légère hausse respective de 1,1 et 0,6% par rapport à la même période de 2012.
La hausse des prix à la production, sortie usine hors transports, du secteur public, est expliquée par l’ONS par l’augmentation des coûts de production des matériaux de construction, céramique et verre estimée à 3,4% et 2,3% pour les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques.
Les chiffres de l’office relèvent également de légères variations haussières d’autres produits qui ont participé à cette augmentation des prix à la production. Il citera à ce propos les industries du bois, liège et papier, en hausse de 0,7% et les industries agroalimentaires, des textiles ainsi que les cuirs dont les prix ont progressé de 0,1%. Toutefois, une série de produits a enregistré un recul des coûts de production. La plus importante baisse, avoisinant la barre de 15,9%, concerne le secteur des mines et carrières, alors que celui de l’énergie a reculé de 1,1%. Cette décroissance du secteur des mines et carrières est due à la baisse des prix de l’extraction du minerai de phosphate évalué à 20% et de celle du sel à 6,8%.
S’agissant du secteur privé, l’ONS fait état d’une légère augmentation des prix de l’ordre de 0,6% tirée, entre autres, par les industries de l’agroalimentaire à hauteur de 2,4%, du textile à 0,4% et les matériaux de construction, céramique et verre avec 0,1%.
Par ailleurs, l’enquête de cet organisme relève que les autres secteurs industriels privés ont enregistré une stagnation. Sur un autre registre, les prix à la production industrielle ont progressé de 2,6% pour le secteur public et 2,9% pour le privé en 2012.
L’échantillon sur lequel a été faite l’enquête a concerné 300 produits industriels dont les prix sont observés trimestriellement auprès de 157 entreprises publiques et privées couvrant près de 80% des ventes totales.
M. Chaal
