Procès “Future Gate” : Numidia et Rifka se lâchent et révèlent tout

Procès “Future Gate” : Numidia et Rifka se lâchent et révèlent tout

Après plusieurs reports du procès de l’affaire « Future Gate », ce jeudi 9 juin 2022 est marqué par le début de ce dernier. Cette affaire a beaucoup fait parlé depuis janvier 2022, et pour cause, plusieurs personnalités connues sur les réseaux sociaux sont impliqués, notamment Numidia Lezoul et Farouk Boudjemline, connu sous le pseudo de Rifka.

Le premier à avoir été interrogé par le juge, est Oussama Rezagui, le principal accusé et propriétaire de la société fictive « Future Gate ». Ce dernier n’a pas hésité à accuser les influenceurs de « chantage ».

Numidia pointe du doigt l’agence publicitaire

Après plusieurs mois d’attente, Numidia Lezoul, qui a plus de 6 millions de fans sur Instagram, a pu s’exprimer devant le juge. Cette dernière a pointé du doigt, l’agence de publicité qui s’est occupée de son contrat de publicité, dont le responsable est Fadil Rashidi et une autre personne. En affirmant aussi que jusqu’à présent, elle n’avait reçu aucune somme d’argent, pour cette publicité.

L’influenceuse, Numidia Lezoul, a déclaré en réponse à une question posée du juge, que le montant qu’elle devait percevoir pour faire la promotion des services de la société fictive « Future Gate » était de 300.000 dinars, mais qu’elle n’a pas reçu même un centime.

Numidia, affirmé avoir effectué une recherche sur Google, et c’est là où elle aurait trouvé des publicités sur des chaines télévisées se rapportant à « Future Gate »

L’influenceuse dit que dès le mois de septembre, elle a demandé à Yannis Rashidi, qui est son manager de leur rendre leur argent et de rompre le contrat avec eux. Ce dernier, affirme que Numidia Lezoul a perçu 350.000 Dinars, pour faire la promotion des prestations offerte par Future Gate, puis elle aurait a rendu le montant, ne laissant que le montant d’une seule « story » qu’elle a faite. Ce dernier conclut en disant : « Numidia et moi avons convenu de résilier le contrat immédiatement après les messages négatifs que nous avons reçus. »

Rifka nie toutes les accusations portées contre lui

Un autre influenceur impliqué dans cette affaire, Farouk Boudjemline, alias Rifka, a commencé par nié tous les chefs d’inculpation retenus contre lui.

Il a déclaré devant le juge du tribunal de Dar El Beida, qu’il n’était pas au courant de l’intention d’Oussama Rezagui, le principal accusé d’escroquer les étudiants.

Rifka, a souligné le fait qu’après avoir vu des stories de Numidia Lezoul, faisant la promotion de cette société fictive. Ce dernier a pris contact avec l’accusé principal, puis a convenu avec Oussama Rezagui, de faire la promotion de « Future Gate » via son compte Instagram. Il a conclu un contrat d’un an avec lui, puis lui a demandé d’aller en Turquie et en Ukraine. Afin de transmettre des vidéos illustrant la bonne situation vécue par les élèves de l’école.

Et à travers ces vidéos qu’il a réalisées, où il est apparu personnellement avec des étudiants et des responsables universitaires. Il déclare que les élèves sont en bon état et que les conditions de scolarisation sont excellentes. En revanche, les étudiants étaient dans de mauvaises conditions en termes de logement, notamment.

L’accusé, Farouk Boudjemline, a ajouté qu’il percevait un montant de 400.000 dinars par mois. Et ce afin de publier des vidéos recommandant la compagnie de l’accusé principal.

Il a également répondu à la question du juge sur sa perception de 50.000 dinar de plus que Numidia Lezoul. Rifka justifie cela par le fait que l’impact de ses vidéos est plus important, que celles de sa co-accusée.